Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
orlando de rudder
orlando de rudder
Publicité
Archives
7 décembre 2012

Femmes et féminisme, besoin et refus

Aveu.
"Nous n'avons pas besoin du féminisme"! L'idée dépasse Carla Bruni... ou alors, c'est un aveu! En effet, ni Carla Bruni, ni tant de femmes de sa caste ne sont en butte au machisme dur. Elles vivent dans un monde où les femmes ont un pouvoir, de l'argent, de la liberté.Elles sont étrangères à tout ce que peut vivre une femme modeste. Qu'elles plaignent, quand elles militent. Avec un paternalisme (maternalisme?) à vomir. et des proclamations d' "indignation vertueuse" digne des dames patronnesses de jadis se comparant aux "bonnes oeuvres", parfois utiles, mais insupportables.
Ces belles dames de la bourgeoisie pognonneuse ou du monde des cadres d' entreprise sont loin de la plupart des femmes! Seulement elles ont confisqué le féminisme, lui impose leur vues, décident autoritairement et parlent au nom DES femmes.

Vulgaires.
Lesquelles?celles de ma cité, Celles qui savent être aussi violentes que les hommes, sinon plus? Celles qui vivent quand même avec très peu d'argent? Celles qui lisent Femme Actuelle ou Biba et non l'Express ou Elle?  Celles que ces féministoïdes bourgeoises trouvent "vulgaires" ou"communes"? Celles avec lesquelles elles n'ont aucun langage commun? Celles qui sont aussi ridicules que le serait Rockefeller se prétendant pareil aux mendiants?

Résister, supporter.
Ces "femmes de peu", qui militent parfois et qui, durant les réunions, se font moucher salement par les petites ou grandes bourgeoise des associations, cruelles et viles dans leur ostracisme de classe, de caste savent faire la part des choses.LEs hommes? elles font avec: elles résistent, cognent, supportent les coups jusqu'au jour où... Rendent coup pour coup ou meurent, et  parfois s'en vont, négocient... De toute façon l'homme finit presque toujours par disparaître.. On vit quand même. Dans la guerre sociale.

"Bon goût".
Et l'ennemi, pour ces malheureuse pour de vrai, ce n'est pas tant l'homme oppresseur mais bien la bourgeoisie de certaines féministes auto-proclamées, patentées, certifiées orgueilleuses, condescendantes, humiliantes, paternalistes, donneuses de leçons, infligeant leur "bon goût" (Ah! le "bon goût"! C'est la pire discrimination! Elle n'est même pas punie et a bonne conscience) et leurs slogans. Celles qui, effectivement "n'ont pas besoin du féminisme"... Et que les pauvresses cogneraient avec plaisir, afin qu'elles sachent enfin ce que ça fait, les coups!
Quelle est donc la position du féminisme, aujourd 'hui? Entre les femmes odieuses qui s'en réclament et n'en ont pas besoin et celles qui se "débrouillent" bon an mal an dans leur condition d'opprimées et le refusent énergiquement?

Envie de cogner.
Pour les bourgeoises d'entreprise, ce lien est un réquisitoire! ( comment une femme "ordinaire" (comme elles disent), une femme de milieu modeste pourrait-elle supporter ça sans serrer les poings avec une envie de cogner aussi féroce que salutaire)? Regardez donc:http://www.womansacademy.be/mailings/2012-2013/wac_paris.html

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité