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orlando de rudder
orlando de rudder
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2 juin 2012

Combien rapporte un pauvre?

Autrefois, les bénéfices de la misère d'autrui raportaient à terme dans l'au-delà. Dieu, mauvais banquier, nous rendait nos bonnes actions au centuple. Un taux inimaginable! en plus de la bonne conscience béate, de l'apitoiement, du palpitoiement, de la larme à l'oeil. 

L'entretien d'une misère "raisonnable" permettant la survie des indigent a bien changé. Moins malsaine, certes, elle préfère es bénéfices immédiats.  Tandis que la vieille religion contine d'accumuler les bienfaits spirituels et paradisiaques. Le social est l'une des principales industries de nos sociétés: tout bénef!

Un pauvre, c'est de la viande à social. C'est dire qu'il crée des emplois. un exemple? un simple mineur défavorisé fait travailler au moins un éducateur, un psy, des bureaux d'aide sociale. Ces gens sont salariés et, surtout, consomment. toute sorte de biens, culturels et matériels. ILs font appel au crédit pour se loger ou pour le confort. La masse d'argent ainsi obtenue dépasse de loin les maigres allocations dues au pauvre. Et qui n'ont pour effet que de le maintenir dans un état de précarité permettant au système de durer. Le pauvre engraisse le riche, sauf que le riche maigrit à grands frais et que le pauvre devient obèse: ce qui produit encore des bénéfices...

Mais ce n'est pas tant le riche qui est ainsi engraissé par le pauvre. C'est le petit-nanti, plus ou moins proprio d'un logement('ou en accession à la propriété), d'une ou deux voitures, nécessaires au boulot. Son recours au crédit provoque la réaction en chaîne des profits pour le monde capitaliste. Un phénomèbe de boule de neige justifié par la bonne conscience, certes, et par la nécessité. Le tout est de donner ni trop, ni pas assez...

Ne pas donner assez,  c'est courir  le risque de la guerre sociale, de la Révolution. Donc l'inflation et le manque de matière première: il n'y a plus de pauvres pour nourrir les autres...Ils se sont révoltés, on les a donc tués. Ou alors enrôlés dans des milices sanguinaires... Ceoendant, une guerre civile est aussi un investissement juteux;iL faut être patient: le temps viendra de la reconstruction, de la reprise avec la paix.Les gens sagaces auront acheté les emplacements détruits des vulles et l'immobiliier sera juteux. on aura besoin des banques et ça repartira pour le plus grand bien du fric, notre maître. 

Si l'on donne trop, du moins selon certains, c'est la cata "y 'en a que pour, eux" et la jalousie du travailleur, laquelle peut se mêler de racisme. C'est moins grave car le racisme peut aussi rapporter. Et demander des renforts sécuritaires, des emplois, de la cosommation, du crédit, de l'acccession sociale.

Notons que les salaires des gens du social naviguent selon le même système que le prétendu assistanat.: il sont mesurés pour accéder ai confort et au bien-être sans exagération.  L'accession sociale a des limites et l'assitante sociale qui sort de son milieu, de sa condition familiale en s'apitoyant professionnellement et techniquement sur les autres ne doit pas devenir riche! Houlà! Autrement elle ferait peut-être un autre métier, ou rien! Ce qui serait une perte sèche, quoique peut-être.. un riche ça rapporte aussi, ça consomme. 

Toujours est-il que la masse d'argent, l'entretien des banques, l'emloi sont favorisés apr l'existence du pauvre qui rapporte autant qu'une industrie. Sns compter les "bénéfices secondaires" psycho-affectifs...ILimporte d'en tenir compte et que l'indice de pauvreté d'un pays soit compté favorablement dans le PNB! La misère policée des pays nantis est un indice de richesse pépère! L'immigration en fournit la preuve: on ne va pas dans les pays pauvres, au contraire! il est donc nécessaire d'user de la misère avec modération.

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Commentaires
B
Tu as raison, la misère rapporte, je suis d'accord à 100% avec toi là-dessus.
O
Mais il ne s'agirait là que d'erreurs de gestion, de stratégie! Ca n'empêche pas que le pauvre rapporte! Lire aussi "le" sang nouveau est arrivé" de Patrick De Clerck...IL traite des SDF et, au passage, évoque la nécessité sociale et économique de la misère...
B
Oui mais non car à regarder le montant de la dette publique, les bénéfices induits par le traitement social de la misère se transforment en déficit lorsque le nombre de salariés du privé descend trop bas.<br /> <br /> <br /> <br /> Ce qui revient à ta conclusion, certes, mais ta conclusion arrive comme un cheveu sur la soupe.
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