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orlando de rudder
orlando de rudder
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10 novembre 2011

joyeuse misère!

Quand j'étais pauvre, j'aimais bien regarder les riches. Ceux qui se régalaient dans les bons restaurants la contemplation du plaisir sera toujours un spectacle plus noble que le sport et la souffrance! je n'avais pas d'envie, moi qui mangeait forcément frugal! 

Bien sur, j'eusse aimé être à la place de ces joyeux convives! 
en revanche, ma hargne,comme celle des vrais pauvres, frappait sans pitié les petits, les sans-grade,les lampistes, les bosseurs, les humbles, les soumis... 

Tous ceux qui,malgré de vagues révoltes pour améliorer légèrement leur ordinaire, fabriquaient chaque jour la richesse des nantis! Ces lève-tôt à familles,maussades car leur boulot est souvent moches et qui bousillent leurs enfants par cette condition abjecte! les complices de toutes les oppressions, ceux qui fondent les partis totalitaires... Ceux qui portent les dictateurs au pouvoir!

Engels le laisse passer, je crois que c'est dans "La Sainte Famille": le travailleur est l'ennemi du pauvre!
Et ça me donnait de l'appétit pour dévorer mon pain, le steak haché cru sous celle volé au supermarché,le filet de poisson piqué à la devanture du poissonniers,au marché, plein de poussière pour avoir séjourné dans ma poche et qu'il fallait laver aux fontaines Wallace... Mais j'étais souvent joyeux:je contemplais la vie, pépère en ne travaillant pas! Même si je devais lire sur le pallier, en ré-allumant la minuterie à chaque fois qu'elle s'éteignait, le soir!
Le pauvre est irrécupérable! il est le "Hors peuple" de Darien , s'iln'est pas soumis dans l'âme!
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Commentaires
M
Je vais faire de la richesse un fantasme de tous mes étages : ainsi je serai moins bête !
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