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orlando de rudder
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22 mars 2011

le pass contraception remis en question par des réacs!

Quarante ans de luttes féministes! On s'est battu pour que les filles puissent avoir accès à la contraception et, éventuellemetn, à l'IVG sans que ses parents soient nécessairement au courant! Et aula réaction anti-femmes, la droite qui se croitn de gauche s'oppose au "pass" contraception! Alors que justement, la lutte pour la liberté, le respect de l'individu, de la personne est de plus en plus remis en question! Ce truc immonde doit faire jubiler marine! Pur ue fois que ségolène a une bonne idée!Voilà la protestation des petits-bourgeois visqueux pour lesquels un enfant APPARTIENT à ses parents et qui veulent contrôler le cul de leurs filles!coprocéphales abjects! Rappelons aussi que l'école sert aussi à permettre d'échapper à son milieu. Lisez ce texte! :

 

Le Pass contraception, c’est non !

 

Ségolène Royal réclame que des « pass-contraception » soient distribués à tous les élèves des lycées par les infirmières scolaires. Ce pass systématise qu’une mineure puisse obtenir une consultation et un contraceptif sans que les remboursements de la sécurité sociale apparaissent sur le décompte de ses parents. Cette proposition est faite au mépris des parents et d’une réelle éducation à la sexualité responsable.

La Rectrice de l’académie de Poitiers refuse d’accéder à cette demande. Nous la soutenons dans sa démarche courageuse et respectueuse du rôle des parents et de la vocation de l’école.

◊  ◊  ◊

Nous parents, infirmières scolaires, proviseurs, nous refusons la vision techniciste de Mme Royal en matière d’éducation sexuelle et cette nouvelle dérive d’ingérence dans l’éducation familiale et dans l’école. Nous demandons une éducation sexuelle humaine et respectueuse. La baisse du nombre d’IVG pratiquées chez les mineures passe par la revalorisation du rôle des parents.


Nous parents, contribuables et membres des fédérations de parents d’élèves, nous refusons que l’Education nationale outrepasse sa mission. Nous revendiquons le droit d’être considérés comme les premiers éducateurs de nos enfants. L’école se doit d’abord d’instruire dans la neutralité des valeurs républicaines et le respect de la liberté de conscience des familles. Nous déplorons que Mme Royal n’ait pas consulté nos fédérations avant de lancer son projet. Nous demandons plus de moyens pour le développement d’écoles de parents. Nous sommes scandalisés que l’idée ait été émise d’associer ce pass au pass culturel la région Ile de France à côté d’un bon pour un théâtre ou un livre à prix réduit.

Nous, infirmières scolaires, nous refusons d’être réduites à des distributeurs de tickets sans suivi. Notre rôle est de soigner, d’écouter, d’accompagner et non d’aborder les élèves selon des pratiques sanitaires indistinctes. Cette façon simpliste et expéditive de résoudre les difficultés nie la complexité des situations traversées par les jeunes et de l’apprentissage d’une sexualité responsable.

Nous proviseurs, nous refusons cette charge de trop que Mme Royal veut encore assigner à l’école au risque de la dénaturer et qui n’est accompagnée d’aucune démarche d’instruction. Nous demandons à rester dans les justes limites de la circulaire n°2006-197 du 30 novembre 2006 relative à la protection du milieu scolaire.

Nous renouvelons notre attachement à l’esprit de la circulaire FONTANET N°73 299 DU 23 JUILLET 1973 :

III. Il faut, certes, prévoir que l’information au sujet de la transmission de la vie amène les élèves à formuler des interrogations allant au-delà des notions anatomiques ou biologiques de la procréation humaine, et portant sur des questions personnelles, sociales, morales, liées aux divers aspects de la sexualité. Quelle devra être alors l’attitude de l’enseignant ?

Il aura à tenir compte de l’âge des élèves et prendre soin de demeurer dans les limites que lui trace le respect de leur personnalité naissante et de la pluralité des convictions. Sur le fond, il devra faire apparaître la complexité des problèmes en cause et montrer qu’il n’existe pas, à leur sujet, de solution scientifique, mais des réponses diverses selon les valeurs prises en référence. Leur ayant fait apercevoir ces divers aspects des problèmes posés à fin d’élargir leur compréhension et de les préparer à des choix réfléchis, il ne devra pas manquer de rappeler aux élèves que c’est d’abord auprès de leurs parents qu’ils doivent chercher les conseils les plus personnalisés et les plus adaptés. »

Nous demandons par courriel à Monsieur le ministre de l’Education nationale d’être le garant de la vocation de l’école et du respect de la responsabilité parentale.
Nous manifestons également par courriel à Mme Royal notre refus de ses propositions.

 

 

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