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orlando de rudder
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1 janvier 2011

Le roman fait encore mal!

Il a fallu dégager lentement le roman de la gangue du "vrai"... autrefois tout récit était vrai, soit réel soit moral come la fable. On ne posait pas l'auteur. Un écrivain médiéval prétendait toujours que ce qu'il allait raconter, il l'avait lu "dans un livre" ou "entendu dans la chambre des dames".

Et la force du roman est arrivée, aussi forte que celle de la peinture abstraite, plus tard. Et dont la bourgeoisie ne veut plus aujourdhui. Peut-être que cette fiction si nécessaire est déjà  présente dans Apulée et Pétrone, mais une date, pur moi, ce son les cent ballades d'amour et de dame de Christine de Pizan (pisan), ce dalogue déjà fort dans laprofondeur de l'esprit. Bien sûr, plus tard, la Princesse de Clèves...

Mais chez christne de pizan, d'un seul coup apparaît la grandeur romanesque...celle qui déplaît tant à Sarkozy, celle qu'on renie maintenant das le monde libéra, jouant le double jeu du mépris pour le roman et de la production industrielle de romans de gare... Lutter pour le roman va aussi devenir une lutte contre la droite que les romans ont souvent cognée!

Le roman médiéval ne connaissait pas l'intériorité.quiconque, par exemple, complotait dansson coin, en secret, le faisiat à voix haute. Et, si quelqu'un passait, entendait la pensée, hop, le complot était découvert..avec lalecture silencieuse génralisée, le roman a pu compendre l'intériorité, le for interieur ou "tribunal de la conscience". Il est bon aujourd'hui de remplacer tout ça par des gesticulations...

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