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orlando de rudder
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12 juin 2010

Dylan, enfant martyr, et Mérimée: On est responsable de son milieu!

Mérimée.

Pp le moqueur nous cite Mérimée: "... et le fils d'un voleur, qui vole, est-il aussi coupable qu'un homme éduqué qui fait une banqueroute frauduleuse ? "... Et nous présente cette phr&se, venant d'un libéral fort lié à Napoléon III et qui dut sa carrière à l'Impératice, amie de longue date. Mérimée, de plus, furt l'un des pionniers de l'idée bourgeoise de "conservation du patrimoine", bonne idée, certes, mais servant à donner des "lettres de noblesse" à la bourgeoisie. et dont l'application verueuse aux animaux a apporté les folies du nazi Schoenichen, réintroduidant les loups dans des mlieux où ils n'avaient rien à faire et ancêtre des esthètes mollassons qui ont fait de même avec les ours dans les Pyrénées, le tout avec mépris de l'humain.  Car dans l'écologie, on retrouve tout de la pensée libérale qu'elle est censée combattre! Et du nazisme, d'abord anticapitaliste, puis...

"Basse classe"!

Cette phrase de Mérimée n'est absolument pas de gauche: elles pourrait venir de Madame Boutin.  C'est dans le droit fil de l'idéologie de Napoléon III et du libéralisme social. C'est le principe des circonstances atténuantes si complaisant qui permet de déresponsabiliser les coupables en raison de leur milieu.  C'est nier l'individu de "basse classe" opposé au "vrai" individu, le libéral à réussite.C'est le mépris de classe. Ce pauvfre fils de volezur est mal arré! Et, bien sûr, ça vient de ses origines... On ne dit as encore que c'est génétique... Et puis les voleurs ne sont pas  ouvertement considéréds comme "une race" plus ou moins "dégénérée". Mais le coeur y est et le déterminisme social retombe sur les groupes humains dominés avec élegance et facilité: c'est le fils d'un voleur, donc... Et ce raisonnement s'eapplique sur d'autres groupements humains, d'autres catégories...

"Dégénérés"!

Ca va à merveille, ça donne bonne conscience, ça permet le social libéral adjoint au caritatif. Ca exclut le "politique". Et c'est satisfaisant: Alexis Carrel a très bien raconté comment le fait que, depuis des générations, les ouvriers étaient mal nourris, que, du coup ils sont "dégénérés" et donc incapable de se rendre en main, de se diriger eux-mêmes! La vie est belle! Chez les humbles, il n'y a pas d'individu. Sauf pour les self-mad-men qui réussissent  à la force du poignet, beau mythe américain mais aussi très second empire.

Schizophrénie.

Ce relativisme de milieu peut rappeler celui de Lévy-Strauss: on ne doit juger une société qu'à partir des critères de celle-ci! Ce qui est impossible sauf en cas de  grave schizophrénie. Encore bravo: il y aurait donc des critères de classe et l'on jugerait par rapport à l'expérience, le "vécu", come on jugerait une société "autre" en approuvant les sacrifices humains des Mayas, par exemple. La classe remplace la société, le milieu remplace t-il la "race? ...

"La loi est la même pour tous"!

Bien sûr l'imbroglio légal du temps des invasions germaniques était amusant: on jugeait chacun selon la loi de sa nation! Selon qu'on soit Nervien ou Burgonde, on pouvait, pour le même crime, être mis à mort ou payer une amende. Rigolo, certes. Mais il y a de l'universel à construire, universel tout de même déjà  répandu dans un grand nombre de sociétés: "la loi est la même pour tous"! C'est la seule façon de ne pas trahir l'humanité et d'arrêter de parler sans cesse du "droit à la différence" qui revient, dit ma soeur à une "assignation à la non-ressemblance"! Autant être carrément raciste: c'est plus franc. Et classiste! il n'y a pas d' "autre"! Il n'y a que nous tous! (tertous, comme on dit ici)

Ca me dégoûte!

Et moi, je ne marche pas.Et j'en veux pour exemple le sort du malheueux Dylan ("les Dylan sont mauvais élèves", disait naguère un prof de ma connaissance!). Sa mère a subi des violence durant son enfance. Le père, dit-on est alcoolique et cela serait familial.  Bon. conclusion: ces gens sont de vraies ordures! Selon Mérimée ou la pensée poucres, et le tribunal, ils ont des circonstances atténuantes.  Ca me dégoûte. D'un point de vue moral. autant que social. Et humaniste!

Circonstances atténuantes.

Quoi? La mère a souffert? Elle sait ce que c'est? Et elle reproduit? Salope, ordure, pourriture mesquine, hypercoupable! La victime qui devient bourreau est l'être le plus dégueulasse qui soit! A ceci se mêle, pour la justice, un certain mépris bienveillant envers les femmes.Individuellement, c'est un bénéfice. Politiquement c'est un maintien dans une condition inférieure: les peines judiciaires sont toujours moins élevées pour les femmes que pour les hommes quand il s'agit d'un même délit ou crime. C'est considérer les femmes commes moins responsables et c'est immonde. Et, du coup, la  moisissure fétide, la sombre  ordure qui a torturé son fils bénéficie de circonstances atténuantes. Un homme, dans le même cas, serait bien plus sévèrement traité. il n'y a qu'à regarder la presse!

Révolution!

Mais là n'est pas la question: on est coupable ou non, quel que soit le milieu d'origine! Sinon on en arrive au système soviétique dans lequel l'origine bourgeoise est déjà culpabilité: l'origine.  Ce" qui rejoint le classisme catho, etc.  La simple République, cele de 89, imparfait, a tout de même permis que le fils puisse accéder à une autre condition que le père (ça existait avant, mais ce fut facilité)...Et c'est une vraie Révolution.

Déni de l'égalité.

Alors, des traîtres,  parce qu'ils seraient "du peuple" tireraient excuse de leurs origines? Il est vrai que les bourgeois tuent moins que les pauvres ou que les militaires. Et bien bo! Au contraire: venir d'un milieu moche et devenir  coupable est une circonstance agravante! Un déni de l'égalité ! Une trahison de la République. Un manque d'ego, d'individualité, une soumission désatreuse!

Pire qu'un chat!

De plus, torturer quelqu'un quand on sait ce que c'est montre une saloperie intense, une ordurerie épouvantable, une mochasseté répugnante!  On est pire qu'un chat, cette merde, qui torture en jouissant mais n'a pas subi le même sort!  On est  moins qu'un chien qui, parfois a le bon goût de mordre la main qui le nourrit,  de qui en fait un "animal de compagnie", un jouet réceptacle des débordements affectifs les plus débiles. De qui le traite en Zamor! Une utilité! Ah! quand on a été victime, quel sale plaisir d'être bourreau: on se représente mieux les sensations horribles qu'on inflige pour les avoir vécues! Bref, ces gens sont des sous-merdes visqueuses!

On est responsable de son milieu!

Et le fait d'avoir été victimes les condamne définitivement: il faut doubler les peines judiciaires! Ca vous défrise, tiens donc! Guy George a subi de graves horreurs durant une enfance malheureuse, chez Dutroux, c'était pas la joie! Quant au milieu d'Heaulme... On est responsable de son milieu (et pas seulement les "affreux bourgeois"! Trop facile!) et l'on en devient coupable si l'on en reproduit les tares! Le devoir de chacun est d'être ce qu'il devient, de devenir ce qu'il est et de respecter les autres sans leur infliger les merdouilles de son enfance,  ses problèmes, etc... Y a des psy. Et ça se paye, un psy. Pas les autres qu'on exploite gratuitement pour servir de poubelle! Ou de proie.

P. S: Dutroux a des enfants. ils sont placés sous ds noms d'emprunts en un endroit secret, je suppose. Ils sont mal partis, les malheureux. Personne ne leur viendrait en aide. En revanche il y a un comité de soutien à Véronique Courjault. Il y a peu de chances que les enftns Dutroux, qui se noment autrement, suivent les traces de leur père. Auquel cas, y aurait-il des "circonstances atténuantes"? seraient-ils moins coupables à cause de leur ascendance? bonne question, n'est-ce pas? Voius n'êtes pas obligés d'y répondre.

A lire: La Névrose de Classe de Vincent de Gaulejac. Oui, un aristo!

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