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orlando de rudder
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10 mai 2010

Fêtons la fin de l'esclavage!

Oui, c'est une grande date!

Mais l'esclavage existe encore.Le vrai, le réel, "à l'ancienne"...en Mauritanie par exemple.tiens, histoire de me fairedes amis, je rappelle qu'en Afrique, il est le fait de Musulmans! Et de noirs! Hé oui. Mais ça ne veut rien dire: la monstrusosité esclavagiste est de tous temps, de toutes origines et en ce jour de commémoration, n'oublions pas les blancs, durant les atrocités barbaresques, ni les esclavges antiques, de toutes origines.

Si celui dont on parle le plus fut ignoble, ilserait bon de se souvenir des autres! On ne fait pas l'économie de l'histoire...

Pour l'esclavage au sens plus large, voici:

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L'esclavage : aboli, mais vivace

Myriam Cottias, chargée de recherche au Centre de recherche sur les pouvoirs locaux dans la Caraïbe (CRPL, CNRS / université Antilles-Guyane)

Il semble difficile pour une nation anciennement esclavagiste de se reconnaître comme telle. Pourtant la France a franchi le cap, et le 10 mai – Jacques Chirac en a voulu ainsi – sera désormais la date officielle de commémoration nationale de l'esclavage. Cependant, où en est l'esclavage aujourd'hui dans le monde ?

Myriam Cottias : L'esclavage est aujourd'hui officiellement aboli dans tous les États du monde. Mais persistent encore des formes d'exploitation que certains qualifient d'« esclavage contemporain » et qui montrent que cette pratique millénaire n'a pas disparu. Il y aurait actuellement 200 à 250 millions d'esclaves dans le monde. Par exemple, en République dominicaine, des Haïtiens sont encore aujourd'hui exploités sans papiers dans des champs de canne à sucre. En France, dans le monde diplomatique, on a constaté récemment que des enfants de pays pauvres sont parfois ramenés pour effectuer des tâches serviles. En Inde, de jeunes enfants fabriquent des tapis enchaînés à leur métier à tisser. En Europe, des réseaux mafieux de traite d'êtres humains exploitent des femmes ou même parfois des enfants originaires des pays de l'Est ou d'Afrique. Ramenés illégalement, ils sont « utilisés » à des fins de prostitution. Il y aurait ainsi 200 000 femmes en Europe qui chaque année seraient prises au piège. La servitude pour dettes, la prostitution forcée, le trafic d'êtres humains, le travail des enfants, l'exploitation de main-d'œuvre, le tourisme sexuel, les enfants-soldats… sont autant de formes d'esclavage contemporain qui trouvent notamment leur origine dans les disparités de richesse entre les pays, les guerres et le blanchiment d'argent. Commémorer des pratiques esclavagistes passées permet aussi de rappeler que des formes d'esclavage existent encore aujourd'hui.

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La suite? Là: http://www2.cnrs.fr/presse/journal/2847.htm

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