Un message intéressant de Mémé la Mokette!
Mémé la Mokette a dû en voir de vertes et de pas mûres.en attendant ele analyse finement le fait familial.et voici ce qu'elle m'écrit:
Ce que je voulais ajouter à mon commentaire précédent : après la guerre ,les familles de la classe ouvrière présentaient les mêmes configuration, hommes passifs en famille , mais travaillant à l'extérieur ce qui les sauvaient , et des épouses confinées à la maison ayant un grand pouvoir sur tout ce qui concernait leur vaste domaine: ménage , enfants , vêtement , courses et souvent les courses étaient LA distraction! Je me souviens: chez le laitier ,pour 250g de beurre et un litre de lait , les ménagères y étaient de 3h à 5h, et on ragotait!!!, en rentrant de l'école , on savait bien où retrouver nos mères!
Dans les familles plus bourgeoises , on se recevait ou on allait à l'ouvroir, on rencontrait des hommes p^lus cultivés, qui parlaient d'eux et les femmes les respectaient.
Déjà , les jeux étaient faits :à six ans on savait que les garçons , travailleraient , et que les filles "attendraient" un mari.
Mes bonnes amies qui ont vécu dans le milieu ouvrier mais communiste, ont eu des mères qui ont contribué ,souvent de manière héroïque, à la résistance, et puis, la paix retrouvée se sont enfoncées avec aigreur dans le vide d'une vie dont elles ne voulaient pas! Les hommes, leur maris firent de la politique mais elles,non,
est-ce pour avoir méprisé la passivité des pères ,en famille, que nous avons une telle haine du masculin ? ou de la peur?
Mais ,déjà , en travaillant, notre famille, à la génération suivante, s'investissait plus à l'extérieur, et évidemment ,il fallait échapper aux mères tentaculaires qui se proposaient de régenter nos vies; et alors, on est allé essaimer ailleurs.
ce qui corrobore vos dires: ne pas vivre trop près de la famille, pour mieux la voir telle qu'elle est, et si ,c'est possible ,lui pardonner!
PS, j'ai lu votre blog aujourd'hui, très bonne conclusion du débat instauré; mais qui ose vous traiter de fou, ou de malade mental parce que vous nous faites réfléchir à un sujet tabou pour certains: la famille qui nous névrose tant!