Chansons de Mémé la Mokette
A la suite de ma Chanson pour Renaud (voir ci-dessous) Mémé la mokette s'est mise à écrire elle aussi des chansons...mais attention, ça défrise sec! Ames sensible, se barrer en courant.Voici:
C’est pas drôle dans ma cité
En arrivant dans ma cité
L’Mohamed m’a sifflé
Que des keufs étaient planqués
Dans des voitures banalisées
Tiens-toi peinard , mec,
Planque ta came !
D’la came, j’en avais pas
Que des légumes pour la mémé
Celle de ma barre, au premier,
La vioque qui n’peut pus marcher.
Tiens-toi peinard, mec,
Planque tes armes !
Des armes, j’en avais pas
Mais des couteaux bien affutés
Pour ma voisine du rez-d’chaussée
Qui aime bien sa viande hachée !
Mets ta capuche, mec,
Cache ta gueule.
Les keufs m’ont dévisagé
Car l’ascenseur était pilé,
Vu qu’un morpion avait chuté
Dans la cage, depuis l’dernier.
Cache des larmes, mec,
Et fais le fier.
C’est pas drôle dans ma cité :
Les gens, tous, y sont plombés
Les jeunes vivent sur les paliers,
Dans les cages d’escaliers
Ou dans les caves amménagéés
Tiens-toi peinard , mec ,
Cache ta haine
Et une autre chanson, épatante:
Chansons : complainte de l’assassine Bonsoir, messieurs les jurés, C’est vrai, mon mec, je l’ai viandé Avec un couteau de cuisine. Mais ça n’ fait pas de moi Pour autant, une assassine. Vrai qu’il m’a dérangée Sans avertir, à la veillée Avec le cousin d’ ma cousine. Mais ça n’ fait pas de moi Pour autant, une assassine. J’étais un peu déshabillée Vu qu’on allait p’t’e se coucher Avec le cousin de ma cousine. Mais ça n’ fait pas de moi Pour autant, une assassine. Vu que chez nous, c’est familier Que jamais on n’ laisse tomber Les cousins de ses cousines ! Mais ça n’ fait pas de moi Pour autant une assassine ! Mon mec l’était un peu bourré Il n’a pas compris de fait Qu’c’était le cousin de ma cousine Mais ça n’fait pas de moi Pour autant, une assassine. C’est vrai que mon mec tringlait Sans crier gare, la p’tite voisine J’ai eu pitié de ses treize ans. Mais ça n’fait pas de moi, Pour autant une assassine J’ai fait comme le pouvait Une Pauv’e femme cocufiée En respectant la société, Les cousins et les voisines ; Mais ça n’ fait pas de moi, Pour autant, une assassine. .