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orlando de rudder
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23 octobre 2009

Fable

Durant l'absence de sa pauvre andouille d'épouse-modèle et bien proprette, il en profitait. Il en avait marre de cette pouacresse qui  avait flanqué des mômes crétins, ricanants et persifleurs, nuls, nuls à l'école, fan de foot et cons comme des des pandas.  Et comment en profitait-il? Pardi! Il baisait la voisine au domicile conjugal.Sur le canapé du salon. Des étreintes résolument salaces et allégrement vulgos! Je ne vous dit que ça! Bonnard!

Ce jour-là, tout en vervignolant  avec une ferveur d'affamé, il se passa que, d'un  seul coup, son regard se posa sur la photo de mariage, là, sur la télé!  tout un monde: télé, son  épousaille avec la conne planplan!  La tasse!

Alors, il fut pris d'un fou-rire. La voisine interloquée demanda pourquoi. Il désigna la photo.

- regarde, on a vraiment l'air con!

C''est bien vrai! Avec leurs tronchasses d'empeignes souriant niais, ça faisait pots de yaourts endimanchés. La voisine éclata de rire, elle aussi. Ce qui lui secoua les nénés d'assez jolie manière. Quelle rigolade! Il s'esclaffèrent comme des fous qui seraient bossus! Pas moins! Elle se tapa sur les cuisses, ça les fit rosir, il s'émoustilla et les mordit commack!  Et, v'lan, ils recommencèrent à niquer façon tellurique!

La fois suivante, la voisine apporta sa photo de mariage, avec la gueule de flaque de son mari connard. Il  la disposèrent à côté de l'autre. Ils rigolèrent derechef et ce fut délicieux, car on peut rire et foutre dès qu'on aime la vie!

Seulement voilà. elle oublia de remporter la photo. chez elle. L'épouse revenue demanda le quoi-qu'est-ce. Il bafouilla et ne put s'empêcher de rire encore. Alors elle le gifla, sans trop savoir pourquoi, mais parce que c'est comme ça. Au même moment, Le facteur arrivait, la voisine aussi avec son mari.tous furent témois de cette vilence. Il porta plainte, divorça en emportant tout le pognon.

Plus tard, le mari de la voisine apprit son cocuage; Il la frappa. Maline, elle saisit un couteau de cuisine  et le tua. Légitime défense. Couple sans enfants. Pas de divorce, pas de partage de fric!

Et l'on continua de s'entrebaiser mastoc sans vivre ensemble. Sans familiarité. Sans vulgarité avachie. Sans vulgarité sauf au pieu ou alors là, pardon... Comme des gougnafiers, qu'on y allait! L'obscénité lyrique c'est de la beauté brute! De la poésie pure aux petits oignons frits! 

De temps en temps, tous deux partaient  avec une voiture de location. Avec des lunettes noires, ils joignaient  la cité pourrie ou logeait l'ex-femme devenue misérable. Avec un peu de chance, il la voyaient déambuler somnambuliquement, surchargée de sacs d'Auchan tandis que les mômes atroces chialaient ou gueulaient.  Car il en avait refusé la garde pour mieux les traumatiser! Ah, quel pied! Ils deviendraient délinquants, batraient leurs femmes, persécuteraient leurs mari et finiraient en taule ou en HP!  joie!

Bref, ils contemplaient avec plaisir la déprime de l'ex, son air devenu hagard, ses traits émaciés, ses cheveux avachis, sa mocheté de miséreus, sa détresse froyable et dûment méritée parce qu'elle est trop nulle...

Morale: Ensuite, heureux, ils allaient se repaître goulûment  dans un restaurant fameux avant de tringler dans une chambre  d'hôtel luxueuse en hurlant de joie rayonnante! Ils devinrent meilleurs et radieux, répandirent le bien et l'harmonie autour d'eux et vécurent heureux sans enfants à la con.

Cela est juste et bon.

Vive la vie!

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