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orlando de rudder
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7 octobre 2009

Beaucoup d’amours austères...

Beaucoup d’amours austères terriblement fondantes s’avivent d’abord froid, glaciations soudaines avant de s’enflammer comme du jamais vu. Les distances se croisent et se tressent et se nattent, l’imbrication extrême devient une loi franche. Les hautes glaces pleurent comme les fortes vertus. Et tout ce qui ruisselle ressemble à de l’or vif. De l’or vif comme Mercure encombré de morsures et la distance infuse se fait brûlure. Intense : il n’y a rien de trop. Ca fait mal tout de même. Délicieusement, bien vrai, bien solide et touffu.

Ce n’est pas dans le temps qu’on tisse la solitude mais juste là quand on voit que nous sommes ces miroirs de feu aux reflets d’escarbilles et que rien ne va plus, non, rien, rien, rien. Oh la la ! Que c’est bon !

Les grandes amours sont graves comme des arbres tristes, ça brûle à l’intérieur et c’est dans le regard que le miroir s’anime avec tant de hauteur, de proximité tendre rétive au souffle cru qui ne le ternit pas. Puis le consentement…

Et quand j’ai vu tout ça, j’ai compris mon silence et ce qu’il incitait à vibrer sous le vent. Ce vent, ce tohu-bohu qui redevient chacun dans le calme de soi et dans le cri à deux.

Non ce n’est pas se perdre mais risquer, seulement…

Beaucoup d’amours austères sont encore plus farouches que tout ce qu’on peut voir, que tout ce qu’on peu croire et la proximité se fonde comme au hasard avec de petits riens. Oui, c’est parfois cruel comme une senteur trop vive une framboise acide ou le petit matin. La morsure fait des siennes et la griffe aux abois rendra le tout fervent avec vélocité. Dans les larmes de joie, aussi calmes que lourdes on voit ce qui arrive et c’est délicieux, oui.

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