La grâce d'écrire: postures et impostures!
Mes activité d'écriture pour les autres (mais on écrit toujours pour les autres, il s'agit d'offrande et de partage) sont parfois lourdes. En tant que "nègre" j'ai dû rédiger d'effroyables pensums, particulièrement sur des sujets religieux. Il en est de même pour les ouvrages d'écologie montrant toujours la même idéologie sous-jacente que je connais si bien pour savoir l'exposer, l'illustrer! Et là, cependant, j'ai eu de grandes joies malgré la connerie des auteurs officiels! Car des gens comme Totoseb, fanatiques et inféodés, m'opposaient parfois des arguments qui venaient de ces livres! Ils me renvoyaient des propos que j'avais moi même "affûtés"... Et voici comment on manipule malgré soi. Ces ouvrages religieux ou écolos (c'est pareil, j'utilise les mêmes recettes et trucs, sauf que je versifie souvent quand je rédige des prières catho badplaf que l'on trouve sublimes) se vendent fort bien à tel point et qu'il en est sans autre auteur que moi, sous un pseudo...
Ces pseudonymes, choisis par l'éditeur sont souvent cocasses: nom féminin aristocratique pour bouquins de décoration, japonaiseries pour le zen à la portée de tous, hindou pour lesbouquins ayurvédiqueries stupides que tant de mystiques achètent ou pour un livre de vulgarisation sur gandhi (que , ce ce fait, je connais mieux que certains, hi! hi,)... Parfois, on invente de toutes pièces un sage renommé et un monastère perdu dans les brumes de l'Himalaya... Tel chercheur à cursus impressionnant, mais bidon, et qui n'existe pas, vient d'une université ou d'un institut inexistants! Ce fut le cas lors de la grippe aviaire quand des farfelus partisans ont voulu prouver que cette grippe, qui existait bien avant ces exploitation,provenaient des élevages en batterie et non des animaux sauvages! Ce fut très marrant Les Yes men n'ont rien inventé! Ces bidonnages sont très fréquent dans le domaine de l'écologie, du bio, des médecines douces et de tout ce qui parle de nature...
Il faut bien savoir que pas mal de livres sont écrits ainsi quand il s'agit de sujets à la mode. Ca se rédige en un mois, ça marche, on passe à autre chose tandis que des fanatiques se passionnent. Parfois, quand il faut aller très vite, on s'y met à plusieurs. Ce métier enseigne aussi à traiter des sujets qu'on ne connaît pas: on apprend sur le tas et on est souvent melleurs, pédagogiquement, que les pros .Particulièrement lorsqu'on rédige des travaux universitaires... Mais le plus drôle est tout de même de voir des livres de diététique écrits par de gros types se gavant de choucroute ou des ouvrages de gymnastique faits par de sympathiques grimauds à l'embonpoint florissant! Tel autre ayant écrit un ouvrage de phytothérapie consomme effectivement des plantes: orge et autres céréales souvent pur malt, houblon! Je suis un espion des forces de la joie!
Tout ceci pour vous amener à la pub que voici: je raconte tout a dans un livre (très bô, pas cher) intitulé Ecrivain de l'ombre, paru chez Mainard, traduit en espagnol chez Trama editorial. M. Pierre Meur y découvrirait comment sont fais les bouquins de vulgarisation qui fondent son savoir, faute d'être capable d'affronter les vrais ouvrages! Oui, j'ai aussi écrit sur Nietszche (après un livre spirituel sur l'invraisemblable Grignion de Montfort, "patron de la jeunesse"!), mais il continue de n'y rien comprendre! Mon ouvrage l'y aiderait! Je laisse toujours une traces livres, qui m'identifie...
Mais il y a plus agréable. Parfois ce sont des mémoires. D'autres fois il s'agit de fiction.On me demande de revoir un manuscrit. Ca commence par un contrat, une avance, etc... Souvent c'est bateau. Surtout quand il s'agit d'hommes politiques (on rédige aussi leurs discours, mais je l'ai peu fait. Il en existe d'ailleurs de tout préparés dans des ouvrages qui se vendent fort bien). Parfois, on a de fort agréables surprises. On découvre un livre qui se tient, un ouvrage harmonieux auquel il ne manque que de petites choses (Ah! ces gens qui ne détaillent pas, qui passent d'un superbe paragraphe à une sorte de résumé, de rapport de gendarmerie sur la même page!). Et là, on écrit peu,,on suggère, on conseille, on aide à faire éclore le talent qui est là. On devient comme un jardinier cultivant une rose unique. C'est merveilleux.
De toute façon, cette activité demande de l'empathie, de la volonté de comprendre et de connnaître l'autre (même s'il s'agit d'un curé ranci dégoisant des propos fascisants). Il faut s'ouvrir au monde et partager, encore et toujours. Avec la joie, redisons-le souvent, de voir des gens vous opposer vos propres arguments anonymes comme c'est parfois le cas. Voire de se faire citer comme "autorité". Bien sûr, il est fort agréable de citer, dans un ouvrage, ce qu'on a écrit dans un autre sous un autre nom! Le plus drôle est quand l' "auteur" officiel donne des interviews et parle des difficultés de l'écriture! On écoute ça à la radio tout en feuilletant l'ouvrage publié, dûment dédicacé à son véritable auteur! On comprendra maintenant pourquoi je montre souvent des impostures sur ce blog, et que ça dérange.
Encore en ai-je fait un métier. Parfois,,on n'a pas besoin de "nègre". Monsieur Meur, totoseb et l amalheureuse Chris du forum abruti sontleurs propres nègres et leur pensée fausse n'est pas la leur! Ils suivent les modes, les prises de parti et les indignations de leur milieu, celle qu'il est de bon ton d'adopter, s'en convainquent et ont l'air con! M.Meur evrait savoir que s'il veut que ses idées fascisantes, odieuxses, badplaf, réactionnaires soient bien exprimées, convainquantes,;percutantes, je suis à sa disposition pour exposer efficacement ses idéaux sqordides de sous-savonarole torquemadesque. Mais attention: je suis de plus en plus cher!
Ecrire est toujours une grâce, même quand on se marre et c'est une ouveture aux autres parfois cocasse!
Notre saint patron a peu de chances d'être canonisé! Vive le curé Meslier, l'homme qui n'avait pas le choix:http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Meslier
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