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orlando de rudder
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2 juin 2009

Je peux te réciter

Je peux te réciter de grands textes qui allongent les corridors. Il faudrait pour cela que tes boucles crochues flamboient encore en cercle autour de ton visage. J'aime quand tu les coiffes de cette façon brûlante. Ca me chante et me change des ivresses fastidieuses que proposent les femmes qui te ressemblent un peu. Mais dont les chevelures n'ont pas de dessin là. Des poèmes oppressant qui enserrent les seins. ,En font monter la sève en disant ce qui est. A cause de cet air là. Cet air, comment le dire? Celui que que tu sais si bien ... Surtout vers la soirée, quand le ressassement du vent glacial d'hiver t'a saisie jusqu'aux os et qu'on se croirait morts. Je saurais même beugler des couplets gambadants. Avec des inflexions absolument lugubres. Tu les écouterais tandis que l'eau voyage dans le vieil aqueduc. Dire qu'on peut tous la voir pour cause de ciel ouvert.. Et des ballades trognons comme des os sans la peau! A condition bien sûr que tu te laisses faire! Oui ma voix vibrerait dans les grands corridors aux courant d'air glacial. si tu le préfère je saurai la fermer, la porte qui s'articule comme un couvercle de piano,celle qui clôt ma parole quand elle veut s'emballer. Ce serait le silence mais avec tes cheveux.
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