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orlando de rudder
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30 avril 2009

Adieu, mon crépuscule.

Quand tomberont du ciel des papiers transparents, les oracles bénins se liront sans ambages. Une étoile qui morfle un dernier jour de vie ça se verrait ici dans quelques millénaires. Tu es mon crépuscule et mes yeux sont sérieux.

Le tempête s'amuse comme si le sel soûlait.Tel navire, en oblique fait le crabe sur la mer. Ainsi marche l'ivrognesse aux seins alcoolisés à cause de trop boire depuis beaucoup d'années. A gauche le malvoisie! Droite? L'amontillado! Je connais trop de nuits qui incitent à tout dire...

Les hommes à tête de chair y viennet plutôt toujours. Mais les bébés vacillent en chantant des horreurs. Car la voix s'alouvit au vint tiède et si tendre... Qui perd un crépuscule, en verra dix de der!

Oh! serre-moi la main car je vais m'en aller! S'il y avait trop d'amour on n'en parlerait plus. La crainte est bienvenue. Qui dévore les brasiers au point d'avoir le ventre en incendie grotesque?

Les papiers transparents pleuvront comme des gouttes aplaties, des miroirs décapés de leur tain maronnasse. Je ne serais plus là mais sur le grand bateau qui vogue en diagonale sous de vieilles étoiles aux noms identifiés.La tempête secoue des nuages crémeux. Adieu, mon crépuscule, tu fus ma nuit d'aveu.

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