Toute la chair.

Par ici toute la chair! Celle de la tête, celle d'ailleurs! Par ici: hors de la panse et loin des os! Pour contempler le vide en soi avec ces yeux, arrachés, là, hors du système d'après les nerfs. Car ils témoignent!

Le vent nous verse des litres d’automne. Tes lèvres constellent la peau de bisous obstinés. Et caetera. C'est l'apéro! Envie de kir. Expansion de la chair.La peau en vie. Ca vibre en respirant.

Les nuages tournent longtemps leurs langues au ciel. Cette jambe gauche me regarde. hors de la chair, c'est bien la mienne. Pantalon vert. elle s'agite. On dirait un concombre gymnaste.

Se désosser c’est faire du soir. Tu voyais peu les mots. On les effilochait, fétus et bribes.Toi même. Un peu de cendre sur la terre. Et mon baiser avalera ta tempe.

La terre n'est rien qu'une machine Nous avions. des mains., Le sexe est bonne ménagère Il remettra la chair en ordre Celle de la tête, celle d'ailleurs.Et la tripaille en pleine panse.

Bisous d'étoile tout près des yeux: buvons un coup, buvons en deux:les nerfs racontent, exactitude.

En abaissant le tissu vert d'un pantalon, joyeux concombre, on se prépare à la matière: gymnastique et digue du cul!

Les os seront remis en place. Le soir n'a qu'à bien se tenir. Mordre la tempe, c'est pas commode. Mais j'ai peut-être une autre idée. Avec des mains d'égarement mais qui savent les itinéraires et par ici, toute la chair.!