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orlando de rudder
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28 décembre 2008

La Comte de Permission, mon nouveau livre en quelque sorte

Voici: mon nouveau livre est là. Je le rgarde comme un premier livre. Il revient de loin. Comme moi. IL aconnu plus de cinq versions "définitives". Il a fallu le refaire. L'innocence n'est pas un état, mais une conquête. Repartir à zéro.

Il a suivi le temps des épreuves. Du combat. De celui que j'ai mené pour retrouver mon  fils et pour que soient reconnus les malheurs qu'il subissait.  Ce fut difficile jusqu'à ce qu'il parle, lui. Il fallait sa voix.Ses blessures.Et mon livre, qui n' rien à voir avec tout cela, s'écrivait dans les interstices de l'aventure.  Nos sommes ensemble.

L'homme et m'oeuve? Foutaise sans doute! Cependant le livre,  son écriture, sa lente élaboration durant tant d'années m'ont permis de tenir.Nonpas de résistetr, de tenir.De ne pas fuir ma présence. D'écouter la vie. Etrange livre qui parle de foi. Curieuse remise en question de mon écriture. Retrouvailles avec ce que je n'ai sans doute pas connu. Un désir de nudité, presque d'écorchure.  La rélité d'un père qui découvre que, lui aussi, il a souffert des brutalités subies pas l'enfant.  Cet enfant, cet adolescents qui me contraint à devenir meilleur...Enfin,  à essayer.  A vaincre les rancoeurs et la possibilité de la haine. A devenir...

Le livre, lui est le fruit d'une lente distillation (or ce sont les fruits qu'on distille!) d'un élagage,  d'essartages divers: il a fallu brûler ce que j'aurais pu adorer: les complaisances, les trucs,  l'habileté, le métier.  Reprendre dans une sorte de clarté analogue à la lumière blanche du Nord,presque phosphorescente, qui avive les couleurs et fait mal aux yeux. Et que les peintres ont c élébrée avec une sorte de douleur... Un livre d'errance érit tantdis que je prenais garde à ne pas sombrer à cogner la dépression à coups de poings dans la gueule, à m'inventer des disciplines pour me cadrer, pour ne pas dérailler. Avancer droit, comme le livre.Comme les lentes procédures qui menèrent une mère en correctionnelle (le Parquet l'a voulu, pas moi..). Et maintenant, bâtir un pardon. Dire connement: "moi, je ne suis pas du genre à souffrir!" Après avoir tellement serré les dents malgré les caries. près avoir subi des bouffée de mépris, de violence , de dépit. Après voir pleuré calemement , la douleur s'opérant d'elle-même, prenant toute présence. Rigueur.

Et le livre créé. Avec acharnement. Avec nécessité. Avec la fierté de voir que rien n'y peut faire penser à la tristesse,  à la douleur, à la souffrance. J4imerais tant que la littérature soit comme la danse: Si on a mal,,ça ne doit pas se voir.On sourit.Comme la danseuse qui sent son corps se briser, ses tendons se rompre, quelque chose se casser en elle, comme la danseuse qui a mal sur scène et qui attend d'en sortir our souffrir vraiment. Comme celle qui méprise sa propre douleur musculaire, sa crampe: le spectacle est roi, il ne faut pas que l'on sache qu'on a mal...

Mon livre devient-il oeuvre de dignité? Il  est ddié à mon fils. Je ne sais pas s'il comprend, mais il a saisi quelque chose. Il ne manque pas d'une certaine gravité, différente de sa tristesse qui s'atténue peu à peu, sagace, d'une pertinence profonde au-dessus de son âge.

Volà, ego scriptor, j'écris et j'ai voulu, malgré ma douleur,offrir ce livre.Etre digne de l'écriture qui est acte d'amour. Jeter une bouteille à la mer sans la remplir d'eau salée. De larmes.  JE ne vais pas parler de ce livre,  là.On trouve sur le net la présentation par l'éditeur. Ce livre se nomme Le Comte de Permission.  IL est publié par Lattès et a été sévèrement aidé par l'intransigeance de Laurent LAffont qui n'a rien  laissé passer.Qui a voulu que j'allasse au bout de mon écriture. Qui m'a dit "bas les masques" parc e qu'il a su croire en moi. Alors que j'étais quasiment épavesque... Qui a voulu me faire sortir du rôle d'écrivain  truculent, de bouffre qui fait rire pour me faire afroner un eprofondeur que je croyais pourtant déjà présente dans mon oeuvre.  Bah,  il a aussi voulu que je m'ffronte moi-même,  sans l'écran de la dérision, le bouc lier de l'humour facile... Peut-être qu'effectivement, le drolatique est-il plus subtil dans ce dernier livre... Et c'est encore un apprentissage...

Ici, maintenant, je ne parle que de ma présence et de ma transparence. Pas même de moi... Peut-être qu'après trois décennies de publications je deviens enfin écrivain... Une autre sorte de vivant. Et danseur à crampe douloureuse .

Que ma joie demeure et vive la vie!

On ne devrait écrire que des premiers romans!

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Commentaires
L
http://lise2cc.wordpress.com/2008/12/30/orlando-de-rudder/<br /> <br /> Mon petit article et l'image de la premi♪8re de couverture de ton livre, Le Comte de Permission<br /> Wahou et tout un arpège, d'un piano l'autre !
L
... vous n'avez pas le temps actuellement de venir écrire chez moi ( et je le comprends tout à fait, Ruddy ) peut-être accepteriez-vous de me prêter l'article ci-dessus afin que je l'édite sur Au Jour d'Hui, mon magazine Web ? On pourrait y ajouter quelques références, la premi♪8re de couverture, bref : faire un peu de pub : ça ne nuit jamais, après tout ! <br /> <br /> Et aussi, où puis-je me le procurer, le livre ? l'éditeur distribue-t-il (elle) sur le continent américain ? <br /> <br /> Passez de bonnes fêtes de fin d'année avec votre fils, et tous mes voeux pour 2009
L
... puleeze, dis moi vite où et comment m'en procurer un. Cette fois, celui-là, je ne le laisse pas passer.<br /> Ruddy, mon blog qui aprle de toi, de cuisine, et de tout ce qui se mange : http://conficonfi.wordpress.com<br /> <br /> LiseCC
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