Sauvons la végétation!

Republication d'un texte qui a suscité bien des réactions. Il ne va pas plaire à cette Marie Melina qui approuve de fait  la souffrance des hommes, des enfants,  des femmes en  s'en foutant , parce qu'il y a les koalas et les abeilles... Et que c'est plus gratifiant d'aimer (renfin de prétendre aimer) lers bêtes que les gens! Voici:

Sauvons la végétation !

Quand on voit la nature et sa splendeur somptueuse, on est admiratif, on est bien peu de chose ! Ah ! Les forêts immenses et les fleurs merveilleuses ! Le moindre brin d’herbe est une merveille ! Et que dire des feuilles, perfection sublime !

L’homme de cœur, devant la végétation, ne peut que ressentir l’harmonie universelle de Mère Nature, si bonne, si généreuse !

Chaque saison présente un spectacle fabuleux : la rigueur de l’hiver prépare toutes les floraisons, et, au sein de la terre la belle énergie de la nature couve comme le feu sous la cendre, la vie se prépare à triompher durant un printemps magnifique aux subtiles floraisons ! Ah ! Le printemps, jeunesse du monde, comme il est doux de voir pousser les rameaux neufs, les feuilles encore timides ! Tout semble célébrer la grandeur invincible du monde en harmonie !

Et l’été ! L’épanouissement ! L’époque de l’allégresse, du soleil bienfaisant ! Inondée de lumière, la nature resplendit ! Et bientôt, voici les fruits, si délicieux et sains !

L’automne n’est pas en reste avec ses harmonies rousses, et les plaisirs nostalgiques des fructifications passées ! Que de dons généreux la nature nous offre !  Et les plantes sont en fête avant le sommeil lourd!

Chaque plante a sa place, sa raison d’être ! Il n’y a rien de fortuit, tout est utile, nécessaire, même la plus humble ortie, chiendent ou matricaire !

Voyez la folle avoine qui danse sous le vent ! N’est-ce pas la beauté dans sa simple vérité. Les plantes ne mentent pas ! Elles ont pures et précieuses

!

Aussi est-ce un scandale que de les dévorer ! Il faut être sans cœur, avoir tué père et mère pour se repaître d’une façon ignoble du règne végétal. De plus c’est un fléau pour notre mère, la Terre ! Car tout herbivore émet des flatulences méthanisées qui nuisent à la couche d’ozone, favorisent l’effet de serre ! Qui s’attaque aux plante est inconséquent, irresponsable devant les générations futures ! On ne peut laisser à nois enfants une terre irrespirable !

C’et pourquoi, par des méthodes traditionnelles inspirées du surimi japonais, du tofu, si délicat, les laboratoires Talairdink et Moreauvaque ont, après des années de recherche, réussi  à produire des succédanés  de légumes à base de viande et de produits animaux de premier choix. Ainsi, la gastronomie ne perd pas ses droits : on peut déguster des haricots verts hallucinants de réalité gustative garantis sans aucun élément végétal :ils sont préparés avec de la pure viande de taureau recyclé après une corrida. De même, nous proposons d’impeccables laitues vraiment tendres, puisque à base de viande de bébé phoque ! De surcroît, nos pommes de terre, reproduisant exactement la saveur de la bintje ou de la ratte, sont préparées avec de la bonne tripaille de baleine fraîche !

Que dire de nos betteraves faites soigneusement avec des cœurs de dauphins dûment sélectionnés ? Certains préféreront nos délicieuses bananes au goût hallucinant de vérité : personne ne peut deviner qu’elle sont préparées avec des peaux de chiens errants. De même, nos pommes, gala, golden ou Ida Red sont  à base de chats triés sur le volet ou de gentils hamsters  volés aux gosses de riches!

C’est en pensant à la grandeur de la Nature, notre mère à tous, que les laboratoires Talairdink et Moreauvaque ont élaboré ses produits. Le prix ? Dérisoire : à peine vingt fois plus cher que les vrais végétaux comestibles ! En prime, on a la satisfaction d’avoir accompli un geste écologique en sauvegardant la végétation luxuriante de notre belle planète !

Oui, on peut le dire, en alliant le goût de la tradition et les techniques les plus actuelles, les laboratoires Talairdink et Moreauvaque, qui fonctionnent à l'uranium enrichi et , donc, ne polluent pas comme les herbivores aux flatulences de méthane,  rendent un grand service un monde végétal, si durement éprouvé par la cruauté des hommes, ces animaux dégueulasses, pires encore que tous les autres animaux dégueulasses qui lui ressemblent tant , comme tous ces prédateurs universels qui sont de trop sur cette planète !