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orlando de rudder
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1 novembre 2008

L'élégance du hérisson...

Ca change...
Je lis L'élégance du hérisson de Muriel Barbery dont on  m'a dit grand bien.IL est vrai que les déclaration croisées de deux andouilles égoïstes et ronchon o nt roboratives.Leur manque de générosité,  leur refus de voir la fonction de la culture,  politesse majeure et jubilation pour des raisons plus ou moins sociales et , pour la concierge esclave dans l'âme,  aller vers l'autre...sujet de rancoeur car elle n'a pas trouvé la raison culturelle majeure: aller vers l'autre, le comprendre, l'aimer... il est toujours distrayant de voir les gens incapables d'amour s'agiter comme des mouches dans un bol de lait car eles sont incapables de le boire... Egoïsme rance, mépris sont  les mamelles de ces êtres miteux, sordides, médiocres et Muriel Barbery a eu raison de choisir des êtres aussi antipathiques: ça change...

Clichés.
Hélas, il y a l'antibourgeoisisme primaire! Ah! Cet immeuble de la rue de Grenelle (celle de Gracq, de Lise Deharme!)! Que de clichés! Comme ils sont moches,les bourgeois! comme on les hait par envie sociale et même, dans le cas de la jeune fille prétentiarde qui sait déjà que sa vie est échec! Le suicide, en effet est une bonne  solution quand on est trop con, méchant,  méprisant, nul... Mais aligner des clichés sur les bourgeois (on dirait Renaud sur les bobos! le même manque d'être! La même envie,  le même mépris!) est fort lassant et c'est le point faible du livre. Cela dit, les deux miteuses pouacreuses valent certainement moins que les autres habitants de l'immeuble! Dans la vie réelle, de tels êtres ne font que nuire: à fuir! Il en existe, hélas!

Méchanceté.
Pour le reste un pastiche de critique extasiée genre midinette décérébrée sur Ozu est un chef d'oeuvre d'ironie! Gluante admiration orthonormée, viscosité complaisante d'un regard glucosé! Car on entend effectivement de tels discours inanes, ,imbéciles et bas de plafond! Cette concierge a bien  mérité sa rage muette de n'avoir pas su " s'élever"! Ni même s'éduquer, cherchant dans la connaissance livresque de philosophes  vachement à la mode à un certain  moment d'étranges secours pour ne pas vois sa nullité affective profonde...  Et sa méchanceté de perdante...Berck! Cela dit... Il est souvent agréable de voir les salauds souffrir... Mais ne nous mettons ni à leur niveau, ni à leur portée!

Style rusé.
L'humour de Muriel Barbery, malgré cette faute de goût, est soutenu pas un  style rusé permettant l'identification et les "effets de réel".  C'est bien foutu et c'est surtout drôle! Persifleur.avec un vrai humour et non la bassesse imbécile des amuseurs contemporains qui nous font croire qu'on vit au milieu de hordes  de Séraphin Lampion... L'auteure sait évoquer le sordide mental, la putridité affective, la turbidité moisie        en demeurant ailleurs, sans se salir les mains: les personnages puent,  pas l'écriture. C'est dégueulasse, mais on en  sort propres!

Cauchemar.
Cela dit,  ce genre de gens existent et nous polluent l'existence et ce livre peut devenir un vrai cauchemar pour c elui qui aime, célèbre,  admire, construit, mange,  vit... Pour celui qui a rencontré de tels monstres aux coeurs pourris. Ca pue aussi la mort,  ces âmes désertiques!  Et le talent de Muriel Barbery est de nous le montrer sans nous dégoûter, sans nous faire vomir! Peut-être est-il temps de choisir des personnages encore plus  médiocres en littérature...Mais de grâce,  arrêtons de caricaturer outrancièrement ceux que la mode nous ordonne de mépriser! On va bientôt plaindre la bourgeoisie d'avoir des ennemis aussi dégueulasses!

Oubli.
Voilà! Ah oui, ,j'oubliais! C'est du Gallimard! Bonnes finitions!

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Commentaires
O
Vous aimez ce livre? Tant mieux! L'unanimité serait une horreur! <br /> <br /> Moi, ces gens me dégoûtent... Mais après tut, on doit pouvoir écrire sur des personnes qui ne vous plaisent pas: cela me questionne car il m'a fallu du temps pour aimer le héros de mon livre à moi qui paraît ces jours-ci...
J
Pour ma part j'ai adoré ce livre et j'ai AIME les personnages.
L
J'ai bien aimé le livre malgré ses trop nombreux clichés... Ce qui est un peu énervant, c'est ce "cercle vertueux" dans lequel entre certains livres alors que d'autres risquent de rester à jamais dans l'ombre. Je profite donc de ce forum pour mettre en lumière un petit roman qui porte mal son nom car on le croirait une pâle copie de Dan Brown alors qu'il en est rien: Le Botticelli code, de Marc Lefrançois, éditions Portaparole. En fait il suffit de mettre ici ce qu'il y a de marqué sur la quatrième de couverture pour comprendre qu'il y a là, dans le style, quelque chose de différent de ce à quoi on aurait pu s'attendre:<br /> <br /> "Pour la première fois peut-être de son existence, Alice eut du génie.<br /> Cela arriva comme ça, tout d'un coup, une sorte de coup de foudre. Non, pas de coup de foudre car là il s'agissait d'intelligence et non d'une vague sensation. Ce fut en réalité une révélation. Et le jour de cette révélation fut aussi celui où elle décida de devenir malhonnête."
G
On aimerait des critiques comme ça dans la presse supposée littéraire, chapeau mon camarade !
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