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orlando de rudder
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4 mai 2008

Diminutifs: ça diminue!

Ca m’arrive parfois, mais enfin, je limite. Certes, ce n’est pas une faute, mais il faut savoir savourer la vie et ce qui la salope au quotidien. Oui, de temps en temps j’appelle mon fils Lucien par le diminutif Lulu. Comme j’appelais Léo, rarement, sa grande sœur Léonie. On a donne un prénom, une identité aux enfants. Alors pourquoi le déformer ? En général, ce prénom procède de l’origine, de l’appartenance : Lucien, c’est l’un des prénoms de mon père, celui de Lucien Meys, bédéiste, scénariste de Franquin entre autres et pastelliste superbe ainsi qu’une référence à l’épatant Lucien de Samosate, « Voltaire antique » à l’humour sans faille… Ce prénom assure des présences tutélaires, des fidélités et c’est bien ainsi. D’autres préfèrent, les prénoms des séries télévisés (dont l’insensé « Djèzonn » prononcé à l’américaine, ce que je refuse, car il s’agit bien de Jason, la toison d’or, qui aima Médée, l’infanticide ! Parfait comme patrons tutélaires ! De même il y a des gens racistes qui appellent leur fils Maurice, ce qui signifie « le fils du Noir », du Maure et saint Maurice était Africain, même si dans certaines église on le représente en blanc !) qui passent de mode et stigmatisent socialement. Il faut se méfier des prénoms à la mode. Un ami prof disait plaisamment « les Kévin sont mauvais élèves ». Eh oui, certains prénoms sont des handicaps ! Ils stigmatisent le milieu d’origine et peuvent même Empêcher d’avoir du boulot autant qu’un nom à consonance maghrébine ! A l’époque du feuilleton Dallas on a eu des Sue Ellen qui ont eu depuis bien du mal à se caser ! Ce n’est pas pour rien que dans son roman Le Désespéré, Léon Bloy prénomme son personnage principal Caïn en l’affublant du patronyme Marchenoir. On peut aussi vois ce que j’en pense dans (Attention : pub) mon roman, Le Trou Mahaut (très beau pas cher)puisque le héros porte un prénom…particulier. Un prénom « classique » assure d’éviter certaines stigmatisations et rejets sociaux. En plus, le sens peut en être profond, intime, fondateur, constructeur, positif. Les prénoms mythologiques peuvent avoir le même effet. Certes, quand une fille se prénomme Vénus et qu’elle n’et pas belle ou qu’un garçon chétif est appelé Hercule… Il faut savoir aussi éviter les prénoms exotiques qui troublent l’auditeur. Ainsi un type qui porte un prénom italien peut passer pour un pizzaïolo de restaurant à touristes ou un coiffeur pour dame équivoque et futile, voire pour un magouilleur plus ou moins maffieux ! quelle horreur ! Méfiez-vous des types à prénom italien ! Le diminutif porte bien son nom : il diminue. Le droit au nom est un droit humain. Certains diminutifs ou surnoms sont stigmatisants et vont, dans le monde flic ou pénitentiaire, avec le tutoiement ignoble, méprisant, des matons. De toute façon, tutoyer spontanément, surtout pour faire « cool » est déjà une agression… user d’un diminutif, c’est modifier ‘l’identité de l’interlocuteur, prendre un, pouvoir sur lui, le rendre objet (on dit « réifier » quand on veut faire chic).Ca peut être marrant au lit, avec d’autres privautés, en compagnie d’un (ou plusieurs) partenaires torrides. Mais on fait gaffe aux enfants ! Tout ce qui va vers la possession est dur. Bien sûr, je dis « MON » fils… Mais il le faut bien, ! Bref, le diminutif est une petite atteinte à l’intégrité et instaure une domination regrettable. Il faut prendre conscience à tous les instants du respect qui est dû, jusqu’à ce que cela devienne spontané ! Le droit au nom doit s'étendre au prénom! Et un de mes amis, Gabriel, comédien, a mis au point une colère dûment répétée qu’il joue, glaçante, effroyable, à toute personne osant le prénommer « Gaby ». Il est calme mais joue la colère, l’indignation à merveille (Je le fais quelquefois aussi ! J’en reparlerai. On ne recommence pas ! Je conseille cette pratique à tous ! Ca éloigne le pouacres, les totoseb, les joezekiller et tous les minables et autres paonivô, etc à jamais et ils vous croient « fou » ! Et si l’on s’y prend bien, ça les humilie, ce qui est toujours rigolard ! La familiarité tue l’amour. Toutes les amours. La distance permet la communion et combat la pernicieuse fusion. Elle aide à devenir soi et se montre exigible à tout moment envers les enfants. Certes, en ces temps de rigolades, de persiflage, il est de mode de se montrer un peu cynique, d’envoyer des « vannes ».Un peu, ça va. Mais la rigolade perpétuelle et la dérision empêchent aussi l’établissement de rapports profonds, vrais. C’est aussi dommageable que le silence façon « Mon Vieux », chanson de Jean Ferrat chantée par et qui décrit un sale con dégueulasse n’aima pas ses enfants, égoïste et gluant savourant sa propre misère, jouissent de sa médiocrité et ne sachant pas qu’un trouve de Burberry d’occase pour très peu cher , qui, même râpés, ont de la gueule ! Le manque d’hygiène culturelle a encore frappé ! Pauvre type ! C'était l'intermède bobo minimal. Je rappelle que les bobos sont meilleurs que la plupart des gens! Il y a peu d'assassins parmi eux! De plus ils horripilent les Lussaudiens, les pouacres, les moindres, les mufles et les groins ! C’est leur fonction ! C’est bô ! Salutaire et précieux! A l’opposé, donc il y a le harcèlement plaisant des surnoms, diminutifs, qualificatifs. Certes i mes fils, en raison d’une certaine énergie furent surnommés « Les Mérovingiens », ce n’et pas tout le temps et cela a permis l’accès à l’histoire, donc à sa propre identité, appartenance, à Grégoire de Tours, à Augustin Thierry…Et je parlerai de Chilpéric le grand, à Lucien un de ces quatre ! Avec sa volonté de changer les graphies ! (Tiens, lisez donc le roman du grand historien Murray Kendall « Mon frère Chilpéric ! Superbe et passionnant) De plus cela le relie à sa terre natale, pas loin de la Chaussée Brunehaut et à toute une tradition de Thiérache pur Maroilles A.O.C qui pue… Comme on vit dans la nature, on aime et connaît les arbres, les plantes, on doit vivre dans sa culture et herboriser l’histoire qui produit des simples utiles à l’équilibre, à la santé et à l’hygiène culturelle ! A côté de cela, il y a des gens qui ne savent même pas qui était la personne qui a donné son nom à la rue qu’ils habitent ! Cela revient au même que d’habiter une campagne en confondant un chêne et un roseau ! A quoi servent les parents ?A rigoler ?A se marrer ? distribuer des vannes ? A donner des diminutifs familiers ? Bref à amoindrir la qualité de la relation ? Une certaine gravité, profonde et rayonnante, faite d’allégresse tranquille et de respect enjoué permet de vivre mieux.. Mais il faut affronter les sentiments vrais comme leur expression ! Ce qui permet en plus d’être si dans sa vie, d’être conscient, présent, responsable sans fuir le réel passionnant sous prétexte de « se marrer » ! D’aucun parlent de tendresse à propos de ces dérisions minables! L’horreur ! La fusion ! La possession n’est jamais tendresse ! Ou alors c’est le sentiment avachi qu’on ose nommer ainsi et qui et le propre, par exemple, de chanteurs bourrus qui parlent aussi de sortir leur flingue Car c’est de la frime, leur tendresse, un tuc fallacieux cachant l’envie et la médiocrité ! Les gens heureux sont graves et parlent clairement ! Ils savent dire « je t’aime » tout simplement, ni « je ne te hais point », ce qui est pourtant bien, ni par plaisanterie « t’es moche, tu pues » ce qui devient la norme entre litote et antiphrase par lâcheté du cœur et de l’esprit. Par desprogisme et dérision, marrade obligatoire et manque absolue de sincérité. Et la forme pourrit le fonds : A force de dénigrement jovial, on méprise vraiment, on se méprise aussi ! Les diminutifs, les surnoms ne sont pas gratuits. Et si l’on réfléchit à ceux qu’on a subis, reçus, donnés, à ceux qu’on a entendus, infligés à d’autres, on avance vraiment dans la vie, la conscience du réel, la connaissance de soi. Cela peut même modifier la vision, toujours fallacieuse de son histoire personnelle, abolir des complaisances handicapantes, etc.… Etonnant, non ? Alors, Pourquoi ces diminutifs, ces surnoms, ces possessions symboliques, ces négations d’une identité au monde de l’autre qu’on veut sien ? La dérision fait toujours mal et l’humour peut pallier : Je me donne à moi-même des surnoms, les rares jours ou je me tutoie… Car je me traite aussi avec respect, le même que celui que je dois aux autres et mes enfants ! Alors al petite lâcheté qui remplace la tendresse par la dérision, moi…Hé oui, il faut se prendre la tête pour ouvrir son cœur ! L’amour, c’est à chaque instant ! Poil aux dents ! Aux dents du cœur, bien sûr, ce pitbull obstiné qui cogne constamment comme un gant de boxe ! Vive l’amour, vive l’humour ! Vive Lucien, mon fils superbe et épatant !
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Commentaires
O
Désolé , mais il y a des prénoms et des noms qui handicapent! De plus, nommer est un acte grave A moins de se foutre de la vie, des gens! Le droit au nom et important et les prisons dé nomment souvent. Il s'agit de respect! Et, de plus, il faut aussi respecter la souffrance! Car certains souffrent de leur prénoms, de leur noms au point d'en changer.Un peu d'humanité vous ferait du bien: les autres existent et pensen t! que ce soit dans notre monde chrétien ou ailleurs, le choix d'un nom (d'un saint patron) a toujours été considéré comme un acte grave, souven t religieux, mais pas toujours...<br /> <br /> Je neréponds pas, généralement aux gens qui ont la lâcheté de donner un faux e-mail, mais là, autant d'inconséquence et de mépris méritent qu'on s'y attachent...<br /> Voir aussi dans Alice au pays des merveilles: "un nom est bien utile aux gens qui en appellent d'autres sinon pourquoi les choses auraient-elles un nom? " choses? Tiens donc...<br /> Bref, ce n'est pas pour les an alphabêtes de leur propre vie!
K
Non mais là désolé c'est franchement n'importe quoi, les gens ne s'amusent pas a dechiffrer les prénom comme tu le fait, "ha si j'appel mon fils comme ça, on va penser ça ou ça" jason et la toison d'or (qui fait le rapprochement avc la toison d'or franchement ???) maurice "fils de noir" ( t'es serieux?? tu pense a ça toi qd t'entend ce nom ???)mais n'importe quoi venus doit etre belle, hercule fort pfff non mais qu'est ce qu'il faut pas entendre, les gens appelent leur enfant comme ils ont envie on s'en fou des autres chacun a son histoire, il n'y a vraiment que toi pour decortiquer les prenoms comme ça et vive les diminutifs. je suis d'une famille italienne, moi j'ai un prenom arabe et donc je suis terroriste mixer avec mafieuse ? pfff qu'est ce qu'il faut pas entendre, mes freres on des prénoms italiens et c'est a cause de gens comme toi que justement des imbeciles ce disent "ho mon dieu des maffieux" faut areter les cliché rachid = racaille, ricco = mafieux, john = chanteur, jean-charles = bourgeois ou je ne sais quoi d'autres<br /> voila c'est mon coup de gueule de la soirée
M
Le croirez-vous que je m'en suis pris plein la tête avec mon prénom composé quand j'étais môme ? J'en aurais rêvé d'un diminutif. Entre les gosses qui me taxaient de snobisme et d' "intello" et les profs sirupeux qui l'écorchaient à plaisir ... 4 syllabes et demi bordel de cul c'est porutant pas dur à dire ... Ouais le prénom vous situe et vous classe oud éclasse ...
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