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orlando de rudder
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3 avril 2008

Et des soucis lilas

Ca graisse à plein, la solitude. La voici nue, carrément suie, s’agglutinant aux carreaux des jours sans fin. Y a du regard de chien au creux de la mémoire : c’est le sexe infini de tout isolement. Tout beau, mon cœur, avachi en silence. Gravité de squelette. L’habitude ne pose pas de question. Surtout celle d’être seul tout indéfiniment, seul en soi.faute d’un ardent secours, d’une mort bienveillante, la solitude m’enduit de son onctuosité : elle me double la peau, me gaine et me dédouble marouflant mon malheur d’une couche glacée. Noirceur pulvérulente en pommade astringente. Et des soucis lilas.
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