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orlando de rudder
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29 février 2008

Soir donné .

Soir donné, immobile ; cadeau bleu, faveur suave. Là ma mémoire éclate, elle qui fleure l’insistance. On lève les yeux au ciel, on ne voit rien qui vaille. Une trace sanglante de crépuscule, des nuages couleur d'os, moelle de nuit naissante. Ciel et terre ne sont que de fortes mâchoires. L’aube acquiert son temps par sa propre renaissance : le recours à l’ouest évoque une ruse. Parfois la mort est rude et la vie accalmée. L’indigo, ciel d’été, rit de toutes ses dents bleues. L’hiver s’acharne sans faire autant d’histoire. La raison se soumet, faute de mieux, je crois. La noce du vent avec la touffeur de l’été agace les garçons que les filles horripilent en ne voulant jamais autre chose que fort peu. Si le tonnerre grommelle offrez-lui des douleurs. Il s’en repaîtra jusqu’à la prochaine fois. La durée, levée tôt, donne à la vie l’avance ou plutôt l’avancée vers notre couchant. Rougeur d’aurore ronge les jours. Sans larmes, voyons ! Saison lourde à penser. Quatre ? Vous rigolez ?
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