table ronde et politque: deux femmes, mère et fille, lancelot et tout ça

Aliénor d'Aquitaine, bourlingueuse effrénée vécut une vie trépidante: A elle le caviar à constantinople et la politique complexe de l'Angleterre passant du cetto-germanisme au romano-nordique d'une façon douloureuse et féconde. LA politique demandait alors l'amélioration du mythe et la propagande avait un talent fou! Complètement fou! LEs perdants se consolaient avec l'idée d'un retour presque éternel: Le roi Artur someillait, disait-on, et s'éveillerait un jour pour chasser les Normands, Aliénor et sa clique, Henri II et tout ça! C'était ennuyeux, pour Aliénor qui fit composer LA mort le roi Artu, poème curieux où L'ancelot advient autrement et le tout dans une beauté de monde en crise, chien et loup, crépuscule matin clair ou soir d'encre à nuages incandescents. Etrange beauté. Mais voilà, on avait commencé. ET la fille d'Aliénor, autre femme mais un peu pareille dans l'énergie superbe, vache et sublime, portant la poésie au-devant de l'action, selon le voeu anachronique de Rimbaud; résolument moderne, épuisa Chrétien de Troyes pur continuer le cycle, pour aller loin et clair, pour embrouiller en explicitant,,pour poser des questions à nulles autres pareilles... Et pour célébrer des femmes, fées ou reines, étonnament emmerderesses,ivres de leur pouvoir, sublimes et vénéneuse fairtes d'une chair consciente et de désirs terribles! Hou! Comme elles font peur, ces images des maîtresses du monde, Aliénor d'Aquitaine et Marie de Champagne! Mais alors, otut va changer en restant pareile avec une femme dont on ne sait rien qu'une nostalgie d'elle-mêmepar elle-mêmes exprimée: MArie de France dont on ne sait que ce qu'elle dit de ce qu'elle est: "j'ai nom MArie, je suis de France"... Ele est "de France" par naissance et non par titre comme la princesse d'Aquitaine ou la Comptesse de Champagne! Elle est de France come Chrétien est de Troyes... Et elle assène un Lai de Lanval aussi complexe que saturé de propcédure judiciare...Mais c'et la même histoire du déclassement d'un homme, d'un chevalier, qui ne peut retrouver sa légitimité que par l'action d'une femme.Et quelle femme! MArie de France, femme, écrit direcement cette narration que les nobles Aliénor et MArie ont fait écrire pardes hommes... On ne comprend rien à la femme médiévale! Ni à son pouvoir politique premier venant de Rome et du nord, permettant qu'un monde se célèbre par un autre et que l a poésie s'approuve en tant que politique, enpassion, en désir, en puissance et en gloire, en rage de César et en rêve affolant... Il a fallu ensuite qu'n texte encore plus fou nous montre Perceval rechignant, se voulant, se nommant "parluifet" (par lui-même fabriqué?) tandis qu'il lui faut perdre fief et puissance en devenant perlesvaus (Perd les Veaux? !Ou les vaux, vallées fécondes d'une hoirie, d'un domaine, d'une possession et de la femme qui va avec!)... Le chevalier doit se "refaire" comme au jeu,perdre ses billes et revenir, déchu et sale,puant come au retour des croisades perdues, blessé pourri de peste de gangrène ou de chtouille pur redevenir roi que la reine manipule à la façon d'une marionette à fil... Ou qu'Yseut révèle, mais c'et une autre histoire... Pendant ce temps, chevauchant en campagne, les chevaliers brutaux violaient les pastourelles ce que disent clairement beaucouop de poèmes du même nom.. Un monde est là qui palpite en nous-mêmes!