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orlando de rudder
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4 février 2008

Phthonos ou le visage incendié.

Phthonos ! Elle arrive ! Dans la ville ! Le visage en feu ! Certains de ses anciens amants se jettent dans le fleuve. Mais elle veut une femme en ce jour. Pourquoi pas ? Une crédule complice d son malheur chéri. Mais propre comme un sou neuf ! Astiquez-vous l’argent, ça fait jouir au Miror aussi bien que le sexe fut-il pur chrysophalle! La ville ! Regardez cette saloperie, tiens ! Je vous parie qu’elle est sociale. Avec des gens partout. Des gens venant de partout au lieu de casser la gueule aux magnats de chez eux. Phthonos ! Je l’ai connue jadis : une amie de ma sœur. Si j’étais étranger je m’en irais partout. Et là, que vois-je en plein milieu de cette vie sociale ? Quelqu’un d’aussi crédule qu’un futur malveillant ! Une personne timide, forcément timide, aux oreilles imposantes. Prêtes à entendre les sornettes de Phthonos ! La timidité veule prépare complètement aux pires avidité qu’on gagne en mûrissant ! Que faire de ce pays ?Il est comme les autres. Sauf la nourriture. Ca indemnise un peu. Il y a trop de continents. Il faut tout limiter ! LA terre est notre mère : Elle s’appelle Médée. Vivent les herbes mortelles à faire pâlir la lune ! Le ciel, c’et pas social mais ça le deviendra. Comme les oiseux des mers pour les associations. Vivons avec notre temps pour être sûr de le perdre. Voilà que Phthonos s’occupe de la Crédule. C’est une femme bien travaillée par la presse de son sexe. Elle utilise des pommades grasses qui empêchent la peau de vieillir, puis des masques secs d’utilité pareille. Elles se bichonne à souhait ! Elle nourrit son chat de précieuses croquettes et ce luxe imbécile n’et que le vol du pauvre ! Phthonos est sensuelle, avide de roucouler. Ses joues en feu ne sont pas celles du poète ! La Crédule est pâmée, puis Phthonos l’embrasse : elle ne sent pas le flammes ! Son désir est ardent, alors ça dépasse tout ! Même le feu dévorant ! Et les gens du social ne voient même pas les cloques de joues de la victime qui se gonflent et éclatent en giclant d’un jus gras comme un bouillon crémeux et saturé d’axonge ou du pus bien épais surgissant du anthrax. Phtonos jouit sous sa robe qui est faite en glaïeuls. Délétère, métallique, elle reluit à foison ! De suaves baumes de plaisir vernissent son rubignon ! La Crédule, oh la la ! Ne perd rien pour attendre ! Il y a beaucoup de pauvres dans notre ville, c’est vrai. Ils ne savent pas pourquoi ils sont pauvres et tant mieux. . Mais n’espèrent rien d’autre. Les vrais ont des poignards. Non pour tuer les riches qui seront leurs alliés. Mais pour saigner elle charitables aux consciences d’or fin, au cœur pur comme du plomb non-natif, raffiné. Et l’on tuera toutes les bêtes de compagnie : C’est trop cher à nourrir. Si l’on veut du social faudrait pas barguigner !On prendra cet argent pour nourrir tous les pauvres.Ca les fera durer. Dans leur pauvreté vraie. Jusqu’au jour de crever. On les remplacera. Par d’autres pauvres hargneux. On a même des fusils, des fois qu’ils fassent chier. Moi je tire sur les chats, car j’aime les êtres humains. Fussent ils pauvres ou crédules, prêts à tout calomnier ! Quelle étreinte ma chère ! Voici bien du tumulte et des jupons mousseux s’émulsionnant l’un l’autre ! La Crédule reconnaît qu’au fond d’elle –même il y a de la saloperie glauque comme un doux jésus de marshmallow ranci coloré d’aniline, légèrement moisi et qui pue la souffrance qu’on chérit par ailleurs. La Crédule reconnaît que c’est délicieux, s’étonne du tsunami qui submerge son ventre et ce dit que la vie, parfois, c’et même du mieux. Cet ennemi du bien qui l’imite parfois. Tant qu’à jouir salement, soyons-y consciencieux ! Et passons du salace au carrément dégueu ! Nom de Dieu de nom de Dieu ! Le vrai loup plein d’errance commence par mordre la main de quiconque veut le nourrir : kil fatu voler pour vivre, si bon, c’est de la triche. Tuer ? Ce n’est qu’éventuel et ça fatigue un peu. C empêche la victime de souffrir plus longtemps. Tout compte fait le meurtre n’et pas intéressant. La prison, sachez-le, c’est aussi du social ! La crédule se pâme : elle est bien époussetée, car la langue de Phtonos lui pénètre l’oreille. Les poussières laissent place aux graisses céruméneuses des surdités du cœur et les apitoyances qui viennent de la mode et des rumeurs jalouses. Bientôt le cri strident du hurlement qui jouit ! Car il rée en écho ramenard du cri, ce brame primordial qui l’engendre et le crée. Et ces élans de voix n’en font plus qu’un dans l’air qui les solubilise juste avant le silence. Ou le halètement : moi, ça m’est bien égal. Les flammes du visage de Phtonos barbaquent la peau de la Crédule.Ca devient de la cendre. Ca se brûle jusqu’à l’os. Phtonos sort de sa manche un très bon coton-tige fabriqué en Egypte. Elle récolte la cire dans les grandes oreilles. Elle l’étale sur la face de la tête de mort. Elle modèle hardiment une peau presque belle de femme un peu plus chic que l’était la crédule. Elle lui fait un visage non plus de ménagère mais d’oisive ou de cadre utilisant des crèmes de beauté ne nécessitant pas de souffrance animale. Cosmos et cosmétique ont la même racine. La Crédule est heureuse et croit qu’elle a fini de se mépriser toute. Ce que c’et que de jouir inhabituellement ! Phtonos a ricané comme un vroum de moteur. Certains savent jouir, pistonnant compressé. La ville a des quartiers bien plus beaux que les autres. Comment y faire vivre toutes ces filles à marier ? Phtonos est là qui veille, le visage enflammé. Avec l’étoile au front, un poète du faubourg, endimanché bourgeois d’une chemise pâle, lui a crevé les yeux à cause des cinq branches. Les yeux vont repousser tandis qu’elle le branle. Phthonos c’est Invidia en latine leçon. Suis-je assez symbolique ou bien est-ce un peu trop ?
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