29 janvier 2008
Prairial Turquoise.
Prairial. Saison nouvelle ? Déjà jouée l’an dernier. On n’a pas su s’aimer.
Tout à recommencer.
Redevenir, jour volage.
Eperdu, mon amour, cette histoire à revivre. Faute d’avoir tout su, tout fait, tout dit. Il est midi, ça recommence.
Amours crues !
Vite ! Biffons l’ironie du passé.
Raturons sans rancœur les torgnoles de la vie.
On n’a pas su, naguère.
Cognons sur le regret, tabassons, qu’il trépasse !
Ravaudons nos moments.
Sachons qu’on va mourir, corne d’acier ! Ailleurs ! Alors, c’est maintenant !
Prairial, liberté, mon désir. Chemise bleue du ciel et ta jupe envolée.
Comme naguère.
Mais cette fois…
Ciel ! maintenant.
Ce maintenant placide et qui va s’envoler…
Comme naguère.
Quand donc me souviendrai-je ? Aime t-on sans passé simple ?
Ton corps est mon alarme. Turquoise en plein azur : le ciel prend des couleurs. Et toi, toi…
Prairial. J’aurais vécu. Seigneur, le temps ! On ne meurt que d’amour.
- Qui te l’a dit ?
- C’est moi !
- Tu me mens !
- Comme l’été qui s’annonce.
- Prairial turquoise. Tes yeux !
- Comme l’année dernière.
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