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orlando de rudder
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3 janvier 2008

Le pâté de grisard.

A tel prélude de poupées j’opposerai la photographie d’une chambre avec vue sur la baie. Non que je veuille tout savoir, mais il y a des limites ! Qui se souvient de la première tasse de thé, avec cette Miss sérieuse en apparence ? Regard de porcelaine et cheveux de laiton… Colombes et goélands, chacun devinera qui voudra manger l’autre. Et les pêcheurs capturent quelques oiseaux côtiers dont ils se nourriront quand la paye maigrira. Sur la photographie,,on voit un jardin noir et ses moments brillants. Pourquoi faire ? Je l’ignore ! Surtout à marée basse, à cause des crevettes. Des cris d’oiseaux stridents. Ceux qu’on dévore quand même faute de merle moqueur… La Miss lisait, parfois même en marchant. Quand elle allait jusqu’au phare, je ne la suivais pas. Trop facile. Elle en fut intriguée dans ses jupes trop lourdes. Il y a d’autres chansons que je ne connais pas. Elle résonnèrent soudain dans la chambre .avec vue sur la baie. Parmi les rires de mouettes, celles que l’on n’a pas cuites. La photo reste muette et mon cœur se souvient. Quand on mange le sterne on le nomme grisard. On en fait un pâté horriblement mauvais. Ou alors c’est la mouette… Ma mémoire n’est pas sûre. Mais c’est abominable. La Miss est repartie, moi j suis resté là. Plus amer que du sterne j’ai bâfré ma tristesse. Ou alors c’est la mouette, n’est-ce pas ? Ou bien le goéland, j’hésite un peu pour voir. Est-ce l’un, est-ce l’autre qu’on mâche à reculons ? ? En fait je sais très bien, ce n’est pour la forme. Et pour la frime aussi. Ca va mieux comme ça dans un poème morne et très peu folichon… La rhétorique n’est pas un seul oiseau de plage : Toute alarme est à l’œil et tout amer à boire ! ! Et pour geindre à loisir, il vaut mieux qu’on ignore ! Qui plaindrait un savant qu’une gourde a largué ?
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