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orlando de rudder
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24 décembre 2007

Julien Gracq

Julien Gracq, pour moi, c'est l'enfance. C'eet quand il venait chez ma grand mère,passer quelques jours de vacances, c'est le rire de Nora Mitrani.C'est son regard... C'est aussi l'attention de cet homme qui écoutait le petit garçon que j'étais. Plus tard, ce fut la rigueur,la bienveilance: il lisait mes écrits avec soin et prenait la peine de m'envoyer à chaque fois un mot précis, bienveillant d'analyse encourageante. JE me souviens de chez lui, rue de Grenelle et de son numéro de téléphone en BABylone... Nous n'habitions pas loin et Germaine, ma grand-mère le recevait souvent. Toujours élégant, habillé chez Arnys, il suffisait de sa présence, d'une certaine manière d'être bien à lui pour me ravir. Et je pensais: "écrire, c'est ça", une façon d'être, une manière de vivre... Une pureté... Et la discipline s'affina en lisant Lettrines... Julien Gracq me fit connaître Edgard Poé quand j'avais dix ans... Et nous en avons beaucoup parlé.Que puis-je dire sinon "merci"?
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Commentaires
L
tu sais bien que je les suis au pif, les signes, non ? alors, ce soir, badaboum, me voici cul par dessus tête, je tombe sur ce commentaires de Guy Darol - MERCI, MERCI !! - et je me dis " Mais c'est bien sûr! " nous y sommes : Tes reminicences-sensitives, tu vois, il les attends puis nous avec. Faudrait quand même que ce soit avant ton envol pour le paradis auquel tu ne crois pas ( 'reusement que j'y crois pour deux, pour six et même plus !)<br /> Julien Gracq, c'est OK - mais moi, c'est "germaine" surtout que je voudrais connaître intimement ! je te passerai mes souvenirs de Marguerite Blanc-Daurat,nous serons quittes (presque, car mes souvenirs ne durent que deux ans )
M
Quelle chance d'avoir grandi avec un écrivain. Moi, j'ai grandi dans un milieu où il n'y avait pas d'écrivain. Rien d'autre que la télé et des discussions au ras des pâquerettes. Moi, je lisais et je voulais écrire : j'étais presque un extra-terrestre !<br /> <br /> Je ne me plains pas, mais c'est vrai que je me suis parfois senti seul. Aujourd'hui aussi, quoique pour d'autres raisons.<br /> Bon Noël !
G
Je l'ai déjà dit. Je le répète. Le jour où Orlando de Rudder publiera ses Réminisc(i)ences, je le saurai. Il nous en aura averti sur son blog. Ce jour-là, je serai levé tôt. Il fera nuit et froid. J'attendrai l'ouverture des portes. Des portes du Paradis, bien sûr. Et je serai le premier de la rue, peut-être le premier de la ville, le premier de France qui sait,à posséder l'ouvrage qui me fera bouger, comme à travers une vitrine de Noël, toutes ces figures qu'enfant il approcha. Que Julien Gracq (sa disparition sonne le glas de la Littérature synonyme de Résistance perpétuelle)ait été l'indicateur de Poe du jeune Orlando me fait une émotion encore plus vive.
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