24 décembre 2007
Julien Gracq
Julien Gracq, pour moi, c'est l'enfance. C'eet quand il venait chez ma grand mère,passer quelques jours de vacances, c'est le rire de Nora Mitrani.C'est son regard... C'est aussi l'attention de cet homme qui écoutait le petit garçon que j'étais.
Plus tard, ce fut la rigueur,la bienveilance: il lisait mes écrits avec soin et prenait la peine de m'envoyer à chaque fois un mot précis, bienveillant d'analyse encourageante. JE me souviens de chez lui, rue de Grenelle et de son numéro de téléphone en BABylone... Nous n'habitions pas loin et Germaine, ma grand-mère le recevait souvent. Toujours élégant, habillé chez Arnys, il suffisait de sa présence, d'une certaine manière d'être bien à lui pour me ravir. Et je pensais: "écrire, c'est ça", une façon d'être, une manière de vivre... Une pureté... Et la discipline s'affina en lisant Lettrines...
Julien Gracq me fit connaître Edgard Poé quand j'avais dix ans... Et nous en avons beaucoup parlé.Que puis-je dire sinon "merci"?
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