29 novembre 2007
Mamie-pognon.
Légèretés nocturnes !
On dirait la grand-mère !
Celle qui se plaignait tant !
Dans la nuit qui s’avance
Elle ose devenir pauvre !
Foutons-lui sur la gueule !
Quoi ? Ses émoluments !
Ca a l’air d’un salaire
L’argent, l’argent, l’argent !
Seul vrai tranquillisant !
Légèretés nocturnes !
On dirait la grand-mère !
On va lui tartiner
Sur son vieil épiderme
Du fric à la truelle,
comme un onguent précieux !
Antirides et anti-vieux !
Foutons-lui sur la gueule !
L’argent, l’argent, l’argent !
Seul vrai tranquillisant !
Légèretés nocturnes !
On dirait la grand-mère !
Qu’en est-il de tant de mal
Partout, à l’aise, au dos, au cul ?
De tant de douleur avachie
Méritant un salaire obtus !!
Foutons-lui sur la gueule
Des pesos en barbouille !
L’argent, l’argent, l’argent !
Seul vrai tranquillisant !
Légèretés nocturnes !
On dirait la grand-mère !
Faut qu’elle aille mal.
C’est son métier.
Alors, pas vrai ?
Faut la payer !
Tartinons-lui la tronche de fifrelins cossus !
Foutons-lui sur la gueule de la crème de yen !
L’argent, l’argent, l’argent !
Seul vrai tranquillisant
Légèretés nocturnes !
On dirait la grand-mère !
Elle ne rêve déjà plus
Pas même de revenir dans sa jeunesse idiote
Parmi les plus crétins de ses songes,
Les littéralement plouc avec de l’ancien temps
Comme s’il en pleuvait
Comme aurochs qui pissait !
L’argent, l’argent, l’argent !
Seul vrai tranquillisant
Légèretés nocturnes !
On dirait la grand-mère !
Avec ses trop vieux rêves qui ne mènent nulle part.
Rêves infatigables.
Ils reviendront avec ses gages !
Elle, succombera, perdue dans un gros tas de dollars, fausse laitue !
Car la vie fait vinaigre !
Foutons-lui sur la gueule :
Crème anglaise extra-pound !
L’argent, l’argent, l’argent !
Seul vrai tranquillisant !
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