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orlando de rudder
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19 octobre 2007

Deborah Kerr... Raymond Pellegrin...

Quand les stars étaient dignes,il y avait Deborah Kerr...

On est loin de la vulgarité de certaines greluches actuelles, du jeu faux des autres. Belle, Deborah Kerr n'en était pas moins une actrice à la technique sure. Et cette dignité demeurait même dns le fameux baiser torride de Tant qu'ily aura des Hommes, film culte sans concession enun temps difficile.

Dns l'Arrangement, elle est superbe et Faye Dunaway, autre grandeur précieuse du cinéma, ne l'efface pas,malgré la différence d'âge et le rôle ingrat joué par la grande Deborah.

Ne peut-on pas retrouver cette dignité dans le cinéma actuel? Ele n'existe plus aux Etats-Unis,avec le jeu hysterico-mécanique à la mode.On la retrouve ailleurs, dans les films d'autres continents (ceux qu'aiment les bobos détestés par Renaud parce qu'il sosnt, eux aussi, plus dignes et vrais que la tourbe soumise) qu'on n'aime pas chez les ordinaires gobeurs d'image. Il faut aller en Corée, au Japon, en Turquie pour retrouver un certain sens de la grandeur qui s'exprime fort différemment que dans les films où jouait Deborah Kerr? Mais qui représente un avenir fait d'une autre profondeur. Celle qui "fait chier" les nuls!

Dignité et vrai respect du spectateur contre ramenardise et esbroufe...

Deborah Kerr ne plairait guère aujourd'hui. PAs plus que Laurence Olivier. Ces gens étaient formidablement présents mais s'effaçaient derrière leurs rôles, étaient au service de l'art. LE vrai ego costaud de l'acteur équilibré dans son métier faisiat qu'on pouvait parfois ne pasq les reconnaître d'un rôle à l'autre: solides personnalités qui n'avaient pas besoin de la ramener... Alors que les acteurs les plus grossiers jouent toujours de la même façon, qu'ils incarnent un truand ou un archevêque, une ouvrière ou une duchesse.Avec auto pastiche permanent.

Bien éloigné en apparence de Deborah Kerr, Raymond Pellegrin n'en est pas moins un comédien de la même exigence. Connu sans être une star,il crève parfois l'écran devantune vedette qui pâlit devant lui. SA voix sublime est travaillée comme il faut, finement, précisément. Humble et solide, il représente le vrai métier...

Aujourd'hui,beaucoup de comédiens,souvent les meilleurs font peude cinéma. Il y a déjà longtemps, Laurent Terzieff et Alexandra Stewart ont refusé d'être des stars pour rester sur les planches, comme Daniel Emilfork, refusant d'utiliser sa gueule pour jouer sempiternellement le même rôle de salaud. Aux Etats-Unis, même Kirk Douglas, qui n'a rien à prouver, est resté fidèle au théâtre (il y a crée Vol au dessus d'un nid de coucou! On aurait aimé le voir au cinéma, non?  Même si Nicholson tient la rampe!)... Sans doute cela vient-il d'une trop stricte codification du cinéma, d'un aspect pompier, routinier venant du changement du marché. Avec, bien évidemment, des références, de la notalgie du temps des Deborah Kerr... Et l'impossibilité de créer du vrai neuf. Sauf quelques-uns, aussi marginalisés que le vieux Mocky. Finalement, c'est comme dans la chanson, la littérature: l'art, le vrai, va devoir redevenir quasiment clandestin... Alors que le cinéma, même à succès, au temps de Deborah Kerr, pouvait encore faire du charme et séduire au lieu d'aguicher... Jusqu'à ce fameux baiser, si juste.

Résistance!

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