Le maïs.
Ce n’est pas ce que c’est ! Où y avait-il quelque chose qui ne se répétait plus ? Je les voyais, les gens. Mais cachés, sous des couvertures. Où étais-tu? Avec moi, qui te parlais? Avec ma voix se mêlant aux fumées. On avait rempli dles sachets, juste avant que tout soit flamme…
J’oublie les dates ! Ce sont des compromis. A vivre ainsi, nous brûlions notre sort. Sacrés feux !
Beaucoup. Il y avait beaucoup de maïs, t’en souviens-tu ? A ce point-là, ! Ils en étaient couverts, Qui ? certains d’entre eux. Planqués comme des rats. A cause du vent. Du manque, du ratage autant que de la déroute Avec le visage lisse. Les dents blanches.
Planqués comme ces rats, dans les bûches. Avec le maïs. On a bouté le feu Et les ceux-là ont mangé des pop-corn aux rats crevés. Ce n’est pas ce que c’est ! Il fallait partir : On sentait quelque chose qui ne se répétait plus.
Des gens comme de l’eau, des gens qui coulent. Des ceux-là brisés . Fatigués. Chacun tentait de se ressembler. Mais qui donc est lui-même ? C’était moi, moi qui parlais. Bien obligé : ils n’aimaient pas le silence. Ce n’est pas ce que c’est !
On rêvait d’avoir les dents blanches, comme les rats planqués. Où étais-tu? Que voyais-tu ? Les sachets ? Ceux qui furent remplis. Qu’on ne voulait pas oublier. Les sachets ! Remplis de maïs jaune .pour manger en marchant. Où étaient-ils ?
On est partis. Sans les sachets. A l’aventure. Quelle imprudence ! J’oublie les dates ! Mais c’était jadis. Il y a longtemps.
Nous avions étudié la pourriture. C’est toujours, trop, Il y avait quelque chose qui ne se répétait plus. Là, qui luisait sous les bûches. Attisé par le souffle de la lune. Ce n’est pas ce que c’est ! Nous ne sommes que de passage.