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orlando de rudder
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16 octobre 2007

Le maïs.

Ce n’est pas ce que  c’est !  Où y avait-il quelque chose qui ne se répétait plus ? Je les voyais, les gens.  Mais cachés, sous des couvertures. Où étais-tu? Avec moi, qui te parlais? Avec ma voix se mêlant aux fumées. On avait rempli dles sachets, juste avant que tout soit flamme…

J’oublie les dates ! Ce sont  des compromis. A vivre ainsi, nous brûlions notre sort. Sacrés feux ! 

Beaucoup. Il y avait beaucoup de maïs, t’en souviens-tu ?  A ce point-là, ! Ils en  étaient couverts, Qui ? certains d’entre eux. Planqués comme des rats. A cause du  vent. Du manque, du ratage autant que de la déroute Avec le visage lisse. Les dents blanches.

Planqués comme ces rats, dans les bûches. Avec le maïs. On a bouté le feu  Et les ceux-là ont mangé des  pop-corn aux rats crevés. Ce n’est pas ce que  c’est !  Il fallait partir : On sentait quelque chose qui ne se répétait plus.

Des gens  comme de l’eau, des gens qui coulent.  Des ceux-là  brisés . Fatigués. Chacun tentait de se ressembler. Mais qui donc est lui-même ? C’était moi, moi qui parlais. Bien obligé : ils n’aimaient pas le silence. Ce n’est pas ce que  c’est ! 

On rêvait d’avoir les dents  blanches, comme les rats planqués. Où étais-tu? Que voyais-tu ?  Les sachets ? Ceux qui furent  remplis.  Qu’on ne voulait pas oublier.  Les sachets ! Remplis de maïs jaune .pour manger en marchant. Où étaient-ils ?

On est partis. Sans les sachets. A l’aventure. Quelle imprudence ! J’oublie les dates ! Mais c’était jadis. Il y a longtemps.

Nous avions étudié la pourriture.  C’est  toujours, trop, Il y avait quelque chose qui ne se répétait plus. Là, qui luisait sous les bûches. Attisé par le souffle de la lune. Ce n’est pas ce que  c’est !  Nous ne sommes que de passage.

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