Le morceau d’argile.
Foin coupé ! Sans insister davantage ! Il est tôt. Ca suffit ! On se dilapide ! La vérité ne manque pas. Encore trop de soleil. Encore ces notes à la crème ! On croirait pourtant que la musique a disparu ! Elle vit.
Craintive est l’eau de la rivière profonde. Elle redoute la lumière. J’ai pressé le morceau d’argile, égoutté la lumière. Il y a du cœur à prendre Une langueur imbécile pénètre les arbres. Ils scintillent. Monstrueux, n’est-ce pas ?
Souvent, quand l’argile saigne, on croit en Dieu : Ca tache les mains. La lumière ne veut jamais dormir. Il faut l’éteindre ! Elle est si jeune et peut même s’éblouir de sa propre existence ! Elle n’a pas froid aux yeux ! Ménageons-lui surprises et suspense !
Le foin coupé resplendit d’odeurs tendres. Les ombres sont à vif. Les moissons sont exquises lorsqu’on ne travaille pas. Nous presserons l’argile, d’autres foulent le raisin. Sans insister davantage ! Encore trop de soleil. La musique résiste. Il y a du cœur à prendre ! Foin coupé !