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orlando de rudder
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3 août 2007

L’anneau.

Normal : une route à ne pas suivre  conduit à la flamme. Ce désir là, peut-être. Le feu est  l’absurde des yeux Ca mord comme un poisson. Je suis devenu un  marais placide. J’ai vu. Et toi ?  Tu as donc passé l’anneau à ton doigt ? Pas moi !

J’ai trop bu de café. Au bout du chemin on trouve un buisson ardent ! Passe voir  l’anneau à ton index. Il y a des dents partout. La vie mord.  Tu le sais. L’expérience, ça pèle le cœur au couteau économe ! Tu le savais ! Tu le sauras. Pourquoi marcher sur une route ? Surtout à deux ! Il y a tant de chemins solitaires !

La route mène à un pont. Le feu, c’est à la fin. L’enfer ? Je ne sais pas. Et toi ? Ne te laisses par réduire en fumée. La flamme pue, après ça ! Passe le pont, tu m’entendras clapoter. J’adore. Depuis que je stagne, je croupis. En fait, je t’aimais , tu vois. Et toi ? Plonge deux cafards dans le marc de café : Autant se noyer énervé ! 

Le feu ? Tais-toi. Il parle : langue brûlante. N’approche pas ! Tu serais vite brisée ! Et si le vent souffle, tu sera chair fumée ! Craquement du cafard ! Sous la dent ? C’est l’alerte !

Tu as de très beaux yeux : Ne me regarde pas, je les rendrais poisson et tout serait foutu. Pas vrai ?  Mords l’anneau : ça fait très mal…L’index gauche, bien entendu !  Normal. Je n’ai pas voulu t’épouser. Pourtant je me suis bien coiffé. Avec une brosse très chère. Une vraie Mason Pearson qui me vient d’Angleterre !

Mes protéines du cafard ne sont pas énergétiques. Mais ça croque, la chitine. Lève le poing vers le ciel. Fous-le lui sur la gueule. Il est vide. Et c’est toi qui porteras le gnon !

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