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orlando de rudder
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21 juillet 2007

L’amour chez toi, c’est la corvée!

Si cela pouvait cesser, ça feraitcomme une démangeaison d’orteils. Peut-être avec un doigt qui manque. Et dont l’absence fait encore mal. C’est lancinant comme un cœur qui bat !

Une relation avec la chose même : cet amour qui oblige et qu’on n’a pas voulu. Tu semble vouloir me dire « je t’aime » . De quel droit, donc, m’aimerais-tu ?

J’aimerais parfois ne pas aimer, mais surtout que tu ne m’aimes pas. L’amour chez toi, c’est la corvée, tu ne m’aimes que parce que tu le dois.

Tu le dois d’après tes propres lois, tes aperçus, tes attendus. Une familiarité te mène, c’est de l’amour trop malotru. Que tu imposes malgré moi !

L’amour ne donne pas le droit d’être agressif comme si souvent, je t’en supplie, ne m’aime pas : ton amour est trop contondant. Tourne-toi vers un dieu que l’on adore sans répondant ! Personne n’en est jamais déçu, ça ne coûte rien, c’est du confort, c’est tout bénef. Et je vivrai pendant ce temps.

Ton amour que tu aimes tant, même bien plus que qui tu aimes, c’est une agression absolue, une condamnation certaine un tourbillon solitaire en toi-même trop mal advenu, une vengeance qui m’exclut.

Ton amour n’est pas un mensonge. Il est méchant comme une teigne. Il est sincère absolument. Il est insipide et m’oppresse, il n’est que griffe avec des dents.

Quand on inflige l’amour à l’autre, la vie va perdre tout son sens. C’est une peine capitale, une mystique de guillotine aussi faut-il s’arrêter là.Par chance, moi je ne t’aime pas !

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