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orlando de rudder
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9 juillet 2007

Vivent les surdoués!

L'intelligence est un double mal : elle fait souffrir et personne ne songe à la considérer comme une maladie.
Martin Page,  Comment je suis devenu stupide. .

Sur le blog de Marie Rennard,"providence", il a été question, comme sur celui-ci du grave problème des surdoués.Ce handicap, en nos temps d'anti intellectualisme et d'anti-vie devient une vraie souffrance et les surdoués se réfugient dans les jeux vidéos alors que leurs ancêtres s'amusaient au calcul intégral comme Evariste Gallois ou aux langues  et littératures anciennes comme Jacob Grimm,à tout comme Diderot. En tout état de cause, les surdoués rendaient service à la société, qu'ils aient été Arago, Gauss, Victor Hugo, Ada Byron, Sophie Germain et j'en passe.

Le danger pour les surdoués, souvent persécutés ("bouffons" dans les banlieues) est la schizoïdie,l'isolement,la transformation d'actions extérieures en faits psychiques. En effet, les personnes encombrées de surefficience mentale peuvent en souffrir.Cependant, le "château intérieur", selon l'expression de Thérèse d'Avila, autre surdouée est une forteresse et permet parfois d'élaborer quelque chose de grand.Je pense à Wiles et à cette "folie" de mettre dix ans à venir à bout du "dernier théorème de Fermat". Ou à Rimbaud... autre amateur de littérature ancienne, philomathe si déplaisants pour Sarko.Dans la "forteresse", on élabore parfois, cependant, des théorie, des inventions qui peuvent changer le monde tandis que les autres jouent au foot ou vont en guerre!

Un autre danger est l'incompréhension, l'hostilité, parfois, qui est l'anti-intellectualisme analogue au racisme. Cette incompréhension complaisante, lâche, visqueuse se joint à la haine, et à des idées reçues toujours négatives dont ont fait pièce là: http://gappesm.net/Ressources/intelligence%20et%20mythes.html

Pour se renseigner à ce propos,on peut lire des ouvrages de psychiatrie.Mais le mieux est d'aller aux témoignages.On comprendra alors mieux ceux opur qui les "grands principes" font partie de la vie quotidienne et qui ont une meilleure perception du réel que les autres. Commepur les troubles mentaux (on lira, entre autres,  La cloche de miséricorde de Sylvia Plath, L'homme Jasmin d'Unica Zurn, où l'on verra l'ntelligence vraie s'allier au déséquilibre avec sa propre percetpion aiguë)  le regard sur soi-même permet d'éclairer les autres. Le sudroué, quand il en parle, montre à la foi le personnel, l'intime et l'universel.Et c'est peut-être là sa définition, qui dépasse de loin les WICS, WAIS, Q.I etc. Ou l'imbécile et scandaleuse définition de "précocité" pour els enfants surdudu! Là, il s'agit d'une pruse de possessio totalitaire! Un surdoué pense ailleurs et autement, pratique la sérendipité et la précocité n'a rien à y voir! IL n'est pas en avance sur les adultes et dépasse sur beaucoup de plans ceux qui racontent n'importe quoi à son sujet. !

Voici comment Balzac fait parler son personnage, Louis Lambert, dans le roman de ce nom (que l'on truve sur: http://fr.wikisource.org/wiki/Louis_Lambert). MAis on peut évidemment penser que c'est bel et bien Balzac qui parle.On verra que l'artiste parle souvent mieux que le savant qui ne peut que "reformuler":

La passion de Louis pour la lecture avait été d'ailleurs fort bien servie. Le curé de Mer possédait environ deux à trois mille volumes. Ce trésor provenait des pillages faits pendant la révolution dans les abbayes et les châteaux voisins. En sa qualité de prêtre assermenté, le bonhomme avait pu choisir les meilleurs ouvrages parmi les collections précieuses qui furent alors vendues au poids. En trois ans, Louis Lambert s'était assimilé la substance des livres qui, dans la bibliothèque de son oncle, méritaient d'être lus. L'absorption des idées par la lecture était devenue chez lui un phénomène curieux ; son oeil embrassait sept à huit lignes d'un coup, et son esprit en appréciait le sens avec une vélocité pareille à celle de son regard ; souvent même un mot dans la phrase suffisait pour lui en faire saisir le suc. Sa mémoire était prodigieuse. Il se souvenait avec une même fidélité des pensées acquises par la lecture et de celles que la réflexion ou la conversation lui avaient suggérées. Enfin il possédait toutes les mémoires : celles des lieux, des noms, des mois, des choses et des figures. Non-seulement il se rappelait les objets à volonté ; mais encore il les revoyait en lui-même situés, éclairés, colorés comme ils l'étaient au moment où il les avait aperçus. Cette puissance s'appliquait également aux actes les plus insaisissables de l'entendement. Il se souvenait, suivant son expression, non-seulement du gisement des pensées dans le livre où il les avait prises, mais encore des dispositions de son âme à des époques éloignées. Par un privilége inouï, sa mémoire pouvait donc lui retracer les progrès et la vie entière de son esprit, depuis l'idée la plus anciennement acquise jusqu'à la dernière éclose, depuis la plus confuse jusqu'à la plus lucide. Son cerveau, habitué jeune encore au difficile mécanisme de la concentration des forces humaines, tirait de ce riche dépôt une foule d'images admirables de réalité, de fraîcheur, desquelles il se nourrissait pendant la durée de ses limpides contemplations.

-Quand je le veux, me disait-il dans son langage auquel les trésors du souvenir communiquaient une hâtive originalité, je tire un voile sur mes yeux. Soudain je rentre en moi-même, et j'y trouve une chambre noire où les accidents de la nature viennent se reproduire sous une forme plus pure que la forme sous laquelle ils sont d'abord apparus à mes sens extérieurs.

A l'âge de douze ans, son imagination, stimulée par le perpétuel exercice de ses facultés, s'était développée au point de lui permettre d'avoir des notions si exactes sur les choses qu'il percevait par la lecture seulement, que l'image imprimée dans son âme n'en eût pas été plus vive s'il les avait réellement vues ; soit qu'il procédât par analogie, soit qu'il fût doué d'une espèce de seconde vue par laquelle il embrassait la nature.

Je pense que beaucoup de choses sont dites. Le roman poursuit sa voie,un peu incongru, surprenant, et mérite le détour!

En atendant, il y a 5% de surdoués selon certains. Mais sans doute plus: on ne détecte pas dans beaucoupde milieux. Ceux d'hostilité à la culture,par exemple.Et c'est un dommage pour la société! LA République a besoin de savants, d'intellectuels, de gens de culture DONC d'amour... car il faut bien comprendre que le surdon (on dit "surdouance", à la Raffarin!!! Quel sale mot!) est aussi accompagné d'affects tout aussi "au-dessus" qui causent aussi la haine des autres: la foule déteste les gens qui aiment!

Aussi, maintenant,il faudrait que les surdoués se redressent et arrêtent,pur beucoup de faire "profil bas"! Les femme, surtout! Car,pami les surdoués, elles sont celels qui se dissimulent le plus de peur d'être mal-aimées! LA monde a besoin d'intelligence! LA République a besoin de savants! La société a besoin d'intellectuels, de poètes, d'artistes! Surdoués, encombrés de surefficience menale;affirmez-vous!  Vous êtes  aussi "le sel dela terre", nom de Dieu! Et si on nvus aidait au lieu de vous rejeter, parfois de vous persécuter, vous rendriez de grands services! Vous pouvez créer la

Résistance!

Pour finir, trois citations:

Rien n’est plus odieux aux gens médiocres que la supériorité de l’esprit ; c’est là, dans le monde de nos jours la source de la haine.

Stendhal, De l’Amour.

L'envie que les pauvres éprouvent à l'égard des riches est une plaisanterie en comparaison de la haine des imbéciles à l'égard des gens capables de penser.
Jan Greshoff , Belladone  1958
 

Les esprits vulgaires, grossiers, ne parviennent pas à se distinguer et, ne pouvant supporter que les autres réussissent à le faire, ils veulent leur imposer l'uniforme du dogme, ce vêtement rudimentaire qui s'oppose à toute distinction. À l'origine de toutes les orthodoxies, religieuses ou artistiques, il y a l'envie, c'est certain.
Miguel de Unamuno,  Abel Sanchez.

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Commentaires
O
MAis le salsifis frit demeure! Et le curé Meslier aussi! IL faut faire comme lui! Avoir une vie en bombe à retardement! Créer la stupeur!
G
dada beurré<br /> sur trois rimbaud<br /> missel pur beurre<br /> PolPot<br /> tire à vu<br /> sous lanterne rouge<br /> Gracq fait dans son froc<br /> une charrue<br /> rature la terre ;<br /> chacun cherche ses vers
O
Tiens, on l'a bien oublié, le ferlinghetti! LE bordel est toujours foutu! Pol Pot a joué le dada maussade, comme Lénine! (voir le bouquibn "Lénine Dada d'un pétendu mandarin pontife vraiment plus que ça dans la vraie révolte). <br /> LE Même Dominique Noguez a aussi montré les belles limites des Jojo et Pierre (voir la chanson de Brel), fussent-ils géiaux: un tout petit livre, chez minuit pourtant, vec incongruité et réalisme fumant: Les trois Rimbaud! Ca fait rire, vraiment et ça fait mal encore plus car c'est bien ça! <br /> LE vrai bordel, c'est Julien Gracq! Ils se forcent tous à l'admirer! La mélancolie d'Ovide... <br /> Ou lire le missel: en faire son beurre! De Missel comme un sous-mac! <br /> La révolte est un fonctionnariat comme les autres et qui commence par la retaite!!
G
Chez Lawrence Ferlinghetti à Frisco North Beach, dans sa City Light Bookstore : "Il est interdit de faire le con", un panneau en français dans le texte. <br /> Je me suis toujours interrogé sur la signification... Que voulait-il dire, l'ex-pote à J.K ?<br /> Bien sûr, seul Français à l'horizon, je m'étais forcément un peu senti visé. Voulu lui répondre en face, au Lawrence, puis m'étais ravisé. <br /> Coïtus interruptus peut être écart, leçon donnée -tentative d'évasion. Déconnage pour enconnages multiples ! in-put out-put !<br /> Il faut parfois savoir conclure sans pour ça être un entêté ! Interrompre un discours pontifiant ! Merdouailler ! Attentat de maquisard ! Se disperser : voilà la liberté véritable de l'homme !!! Foutre le vrai de vrai bordel !
O
Déconner est désastreux: le sens étymologique demeure toujours: Coïtus interruptus! Etre, c'est mieux! Le rire est vai,la rigolade, c'est l'angoisse! L'intelligense sérendipistique est plus qu'anar: intolérable! Il n'y a que des exceptions et les règles viennent de leur expérience. LA révolte même e bourgeoiseet l'en-dehors est dur à vivre! MAis c'est une belle SOLUTION dsans quelque liquide que ce soi, argent, alcool ou ambroisie! ET le pluriel de deuil, ce sera toujours dieux!
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