Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
orlando de rudder
orlando de rudder
Publicité
Archives
24 juin 2007

Un carnet.

Un carnet pouvait me laisser, improvisant  Qui donc savait, sinon mes  dont sinon mes hôtes que  je viendrais plus tard ?  Ils savent les bonnes heures pour leurs invitations !

Dans mon crayon de bois, savez-vous ce qu’il y a ? Une mine grisâtre! Faite avec du graphite.  Mais aussi de l’argile…

J’avance au monde parce qu’un esprit m’a mordu. A l’âge vert.  Nul n’ignore ce que ça fait. Aux autres. Parce qu’à soi, on ne sait jamais.  La poussière n’a pas peur.  J’aime la fenêtre encore ouverte qu’une fille vient d’escalader. Je l’ai noté sur mon carnet. A la page trente.

Dans mon crayon de bois, savez-vous ce qu’il y a ? Une mine grisâtre! Faite avec du graphite.  Mais aussi de l’argile…

Je mordrai le matin, au petit-déjeuner.  Mon amie a frémi :  Sur mon carnet, les feuilles ont des regards. Alors, je les aveugle d’écriture. Ou de dessins cochons.  Avec des stries loquaces, pour une raison que j’ignore, terre, Toutes les surfaces peuvent se peupler d’un oeil ou deux. Il suffit d’un endroit où cet animal arraché peut s’attacher en vain.

Dans mon crayon de bois, savez-vous ce qu’il y a ? Une mine grisâtre! Faite avec du graphite.  Mais aussi de l’argile…

Les filles qui escaladent les fenêtres renaissent parfois, de ce fait ! Elles savent bien bouger. Elle tombent parfois sur des os renversés. Elles les remettent à l’endroit. On en fait de la colle pour relier les carnets. Comme le mien. Comme mon carnet aveuglé, avec des dessins cochons représentant des filles, des fenêtres, des surfaces voyantes, mon amie toute nue, des matins mordus par l’esprit équivoque des improvisations de l’hôte de ses hôtes. Ici et maintenant !

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité