Les poux végétariens. (Quelqu’un a dit « je suis »).
Que l’humanité se décoiffe dans l’instant ! Quelqu’un a dit : « Je suis ». Qu’il les remplace tous ! Vive la gueule de bois ! Que remplace t-elle? Soyons clairs ! Ne mordons pas nos S.OS. jusqu’à la vue du sang !
Je regarde celui qui demeure dans la peine. Et je m’en fous, aujourd’hui : Quelqu’un a dit « je suis » ! Plus une minute à perdre ! un jour de liberté n’est pas obligatoire !
Quelqu’un a dit « Je suis », comme on dirait « je t’aime » ! Alors les gros jaloux ont bavé des ronds de chapeaux-claques ! Et les poux on grimpé, comme dans une cheminée pour siroter la crasse agglutinée, puante !
Parmi les gros jaloux, il y avait un nul : Ses larmes de malheureux tracèrent des idéogrammes sans mascara ni rien ! Sur ses sales joues sans baffes ! A quand l’éternité ? Mais jamais le dimanche, repos obligatoire ! Quelqu’un a dit « Je suis » ! Hosanna citoyens! Jour de gloire ! Evohé !
Accomplir le bonheur , ce n’est qu’un paysage fait de jardins secrets, mis à nu, dévoilé ! Avec des catalpa ? Peut-être, peut-être pas ! Quelqu’un a dit « Je suis » !
Souffrir nous rend poux. On cherche la grosse larme. De l’eau, pas du sang : en pou végétarien, on s’installe dans la crasse nourricière, on lape, on stagne. On travaille du chapeau ! On ne devient pas gras, seule la détresse profite ! Merde aux têtes à claques comme aux têtes à chapeaux ! Le doux festin des poux s’achèvera vinaigre !
Semons le tard : il n’y a plus de saisons, il sera bien assez tôt pour l’ action familière !
L’aurore au rayons de Maie-Rose parfumera les poux, et ce sera leur mort ! Quelqu’un a dit « Je suis » ! Chapeau bas : ainsi voit-on les poux ! Ecrasons-les à grands coups de marteaux ! Vivent les têtes bleues avec du sang de pou ! ! Quelqu’un a dit « Je suis » ! Enfin ! Et tralala ! Ne découvrez-vous pas que l’anarchie vaincra ? Quelqu’un a dit « Je suis » !