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orlando de rudder
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16 mars 2007

La montre à l'aigle de KAnt

L’ongle, maître  de tank

Un de mes amis,  possédait une montre, une montre ancienne et fort bien travaillée. Un oignon enchaîné. Le portrait d’Emmanuel Kant en ornait le couvercle. Un aigle en ennoblissait le dos. On aurait pu penser à une sorte de monnaie avec deux faces.  Une monnaie bombée, joufflue, charnue. Ou à un temple clos de l’heure et du temps. Il appelait sa montre d’un nom simple, évident : « L’aigle de Kant ». Cependant, d’un maître ongle, avisé, on ouvrait la montre mieux qu’une huître et son cœur d’aiguilles en chœur se dévoilait alors. Plus de tank pour l’ongle du maître ! Ca s’ouvrait à coeur-joie !

Vue de chez Annie.

Fermée, la montre aurait résisté à tout, même à un char s’assaut. Elle même pouvait assimiler à un tank. Comme celui qu’on peut voir sur la Place Vauban, à Maubeuge. Sauf qu’il ne s’agit que d’une maquette .Mais c’est une bonne indication de ce qu’est un tank qui circula aux grandes heures glorieuses de notre passé même si le tambour Sthrau, statufié céans,  lui tourne le dos. Quand on se trouve à la terrasse de l’estaminet d’Annie, on ne voit pas bien le tank à cause de la statue. Ce qui dépend, évidemment, de la table choisie. Mais c’est encore une autre histoire ! Revenons à nos moutons, en sachant  qu’un  Mouton-pendule est un appareil judicieux servant à faire subir à un matériau des chocs répétés, jusqu'à ce qu'on observe altération, déformation ou rupture: Pourquoi pas un tank, une montre, une horloge, une pendule, un gnomon, un oignon ?

La montre à aigle de Kant.

Par ces dires sympathique il appert que certains ont imaginé qu’Emmanuel Kant, lui-même avait apprivoisé un oiseau rapace. Qu’il en aurait fait graver l’image  la semblance et la ressemblance sur le boîtier de sa montre. Du côté opposé à son propre portrait. Ce n’est pas vrai, bien sûr, même si l’on peut comparer la pensée judicieuse à tendresse joyeuse d’Emmanuel le Fervent au vol de l’aigle planant bien  au-dessus des montagnes, des oiseaux, des paysages et des larmes inutiles que pleurent les villageoises des hameaux d’ici-bas.  Et même dans la région.

Que la règle hante et dompte.

Il la réglait sur un cadran solaire au style de tek en forme d’onglet, comme on en voit sans peine un peu partout, sauf sur de tels cadrans.  Quand la montre s’arrêtait, il disait qu’en la réglant, il « entrait » l’heure…  Et que les aiguilles si fines s’assimilaient à l’onglet.  Mais elle semblaient faites d’or plus que de teck. L’onglet de teck ! L’heure règle le temps, le temps qui nous hante et nous dompte. Qu’importent les gestes, pourvu qu’ils soient précis ! Ainsi donc  entrait-il l’heure dans la boîte et puis, clac, il refermait le couvercle d’un pouce décidé. Ceci m’amusait, à cause de l’ongle du maître ouvrant la boîte, le boîtier d’or d’une pichenette, par l‘ongle de son pouce gauche. Je me souviens bien de ce geste.

L’onglet de teck m’entre.

L’onglet de teck servait autrefois de plectre pour un instrument de musique plus ancien que la montre. Je ne sais plus lequel. Plectre ?On dit médiator !  C’est un "aussi" possible. La médiation me plaît. La musique est un art du temps, de la mesure, de la durée. Même quand elle cesse. Et c’et parfois l’angoisse. Le cadran solaire, lui, est toujours juste. Dans la musique, on peut jouer faux.  L’onglet de teck entrait dans le sol, oui, comme les peines au cœur, ainsi m’entre comme l’onglet certains chagrins d’amour. PAs; es miens: je m'en fous. (C'est pas vrai)

Montre :  angle de quête

Le cadran solaire, c’est l’angle en point de vue et le possesseur de la montre à aigle et Kant pensait que tout pouvait se déterminer géométriquement à partir d’un angle, particulièrement de cet angle là, celui de l’onglet, du teck et du soleil indicateur de l’heure, soit un peu de lui-même par le temps dévorant. De plus la bissectrice de l’ongle formé par les  aiguilles d’une montre servent à l’orientation, ce qui est fondamental pour tout voyage, quête ou conquête.

Ce qui est denté compte.

Comme on le voit, l’œil n’est pas tout, ni les horloges, les montres et rouages : ce qui est denté compte, certes, mais le soleil rayonne en ardent du comput. Ce n’est pas la même chose ! Mon ami, par ailleurs, savait  même cuisiner, se nourrir par le soleil même, grâce à une parabole, un miroir étonnant qui lui cuisait sa nourriture. Plein d’appétit, dentu sans honte, il se sustentait de ris, de  thymus de bêtes et d’autres glandes. Car en homme du secret, de l’intérieur des choses, du caché, du noyau il cherchait la profondeur en chaque chose. Ce qui ne l'empêchait pas d'acheter de l'onglet, vendu en triperies comme, d'ailleurs les joues, celle qu'on tend comme l'autre sauf qu'on n'est pas des boeufs.

A l’angle de la treille houblonnée .

Tour d’index à midi, aiguille bloquées à cette  heure,  l’église Pierre et Paul n’a pas le style gnomon comme à Saint Sulpice.  La patronne ici,? C'est Sainte Aldegonde! Aldegonda non capit secundas : point de trésor à l’heure, ni de treize heures ou quart même si l’or et les aigles tout  à gauche de la nef ont traversé le temps. Et mon ami déplore ce non-aheuré d’or : ils s’en va aux Cantuaines sa montre en poche et , rogue, semble parler tout  seul sauf qu’il s’adresse à Kant ou à la face de l’aigle en s’asseyant à l’angle de la treille houblonnée quand il stoppe son pas après la Place Verte. Puis il se fait les ongles d’une lime anguleuse. Ne manque alors que l’orge pour brasser de la bière.

Parabile et bol de fiel.

Bien entendu, il fallait préparer les viscères et c’est souvent peu ragoûtant. Surtout lorsqu’il s’agit d’ôter la poche à fiel ! Et mon ami avait, pour  ce faire, inventé un ustensile ingénieux qui permettait de en pas répandre la sécrétion amère. Il nommait cela un « parabile ». Le fluide  verdâtre se retrouvait facilement dans un bol de faïence. Et les enzymes ainsi récupérés lui permettaient de nettoyer  les taches de ses mouchoirs  quand il saignait du nez car le monde est cruel.

Contre les  mets de glandes ?

Oui,  il aimait se nourrir d’abats. Certains son contre et se dégoûtent de cette éventualité.  Mon ami concoctant au soleil et même à contre-jour de fastueux mets de glandes énergétiques à souhait et qui donnent à l’esprit la force d’un sang vif.  Aussi joyeux que rouge.  C’est ainsi que son mysticisme atteignit une profondeur de viscère, de ventre, de vortex digestif et que sa pensée devient claire comme mille soleil, tout en éblouissant.  Parfois même un peu trop.

Règlement de compte.

Etre à l’heure, c’est souvent un règlement de compte et la montre à l’aigle de Kant permet l’amitié, fille des bons compte, mais aussi d’un ongle maître du tank que constitue la montre. Et l’onglet de teck qui entre en sol complète ingénument, et, je ne suis pas contre les mets de glandes qu’on digère en prenant son temps, selon l’angle choisi pour la conquête vitale que chacun de nous-mêmes quel que soit le jour et quelle que soit l’heure. On ne mange que du temps, c’et ainsi qu’on en gagne. Après quoi, il y a la viande… C’est un soleil au ventre !

Aigre et menthe sans honte.

Si l’on veut la profondeur et l’esprit du sage comme celui du sagace, il faut dévorer des abats. Sanguinairement comme un Saturne hilare et se faisant du lard en son nom de Chronos. Il importe que l’on trie des ris alertes, des foies propageant une joie d’aigle fou et des cœurs farcis d’heures et de chair de jeune veau . Ce qui n’empêche pas de déguster aussi des bonbons à la menthe sans honte autre que des piment ou de la sauce à l’aigre le tout joyeusement. Le temps bat comme un cœur et survole les aigles. Même s’ils sont des emblèmes féminins au pluriel.

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Commentaires
E
une sorte de monnaie avec deux faces !<br /> du genre qu'on pourrait tirer à pile ou face ?
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