A quoi bon?
En effet : A quoi bon le bon pain si c’est pour se dire qu’un jour, on n’en aura plus ? D’autant plus qu’il y en a plein dans les fournils futurs ! Et sur les champs, à perte de vue, à perte de vue…
Comment ? A quoi bon les instants quand on ne nous propose qu’un nivellement parfait, dans le planplan confiant en un avenir moche que l'on souhaite encore pire! ? Il n’y a plus moyen d’inventer des bonheurs sans à genou ! appel : Ne parlons pas d’amour car nos voix seront tuées dans un formidable blackout…
Ô misère de l’âme vraie !A quoi bon le courage, celui d’être heureux, de sourire fût-ce au milieu des cyprès ? En risée d’écriture, en méfiance de l’art, la pensée du planplan refuse qu’on élague la vie des phagocytes jouissant dans le malheur. Le nôtre !
Laissons tomber ! A quoi bon s’insurger contre les rumeurs touffues, insultant tous et un, un et tous, les humains ? Ils veulent tant et tant que la catastrophe soit certaine qu’ils vont la provoquer !
On va les voir venir, le mépris et la haine ! Ils peuvent éteindre le soleil ! Mais il n'y aura plus personne pour en accuser les vrais coupables, ceux qui aiment la mort par-dessus tout, tout, tout! Oui, on va les voir venir, ceux qui veulent qu’on vive à genoux, à genoux,…