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orlando de rudder
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4 février 2007

Commentaires sur une interview de JAcques Attali.

Sur Evene, aujourd'hui, on trouve une interview de Jacques Attali (voir; http://www.evene.fr/celebre/actualite/interview-jacques-attali-breve-histoire-avenir-652.php)  propos de son olivre montrnt tout de même que le passé peut se trouver devant nous, surtout si on désire l'ignorer d'une façon "avide de vide" pu remplir l'histoire de digestions douloureuses et de morts par millions, chose si "naturelle" qu'on en veut plus qu'elle "aille de soi. Heureusement! Très "contre nature":  on a un "anti-écologisme " mental et spirituel qui peut servir d'antidote au conformisme ambiant, bientôt criminel!

Attali commence par parelr du marché: Le marché... On pense toujours au marché économique et non à celui des idées, de l'affectif, de l'éthos et de pathos mêlés, gérés par le "démon de la pureté", grande banque centrale. Attali le montre:

Le marché est un mécanisme d’autodictature.

 

Et quand Attali cite Confucius, Jésus, il ne parle pas du caractère marchand de ses idées qui sont un contrepoids social à des sociétés de meurtre dont elles font partie! Le guerrier Han qui expose les têtes de ses ennemis torturés côtois el moine  buddhiste non violent dotn le monastère exploite les paysans jusqu'à la torture et au massacr pur cause de fermages impayés: l'histoire est devant nous, semble t-il effectivement... Tout message non-violent fait partie de la violence d'une société! Sans violence, à quoi servirait la non-violence? Gandhi n'a pu exister que par rapport à la violence de l'hindouisme, qui comporte cependant des sectes non-violentes!  Certains  écologistes contre-nature refusent la violence de la guerre, fondement de la nature, comme  l'éviction des plus faibles, qui est aussi la "loi" de la nature...I

Il  n'y a heureusement l'humain, qui seul a pensé la paix et la protection des plus faibles... Contre nature mais non en dehors du marché: la marché du social se répand! Et l'humain n'a pas encoe cré la paix qu'il est le seul à désirer tout en opprimant les "moins forts" malgré une vraie volonté de justice sociale!

Attali d'ailleurs, précise cette idée humaine de "contre -nature.Contre une "certaine idée" de la nature, foncièrement marchande, dont spirituelle, qui est la clef des mouvements "bien pensants" et de la mode écolo, si confortable et donnant des jouissances sirupeuses:

L’aliénation est confortable. C’est toujours plus facile de vivre en bande. Toutes les foules ont l’obsession du conformisme. On a envie d’appartenir à un groupe pour ne pas être seul. Or, la liberté, c’est la solitude. Pourtant, l’obsession de l’être humain est de ne pas être seul. La liberté est quand même une bataille magnifique qui est aussi contre nature. Même si je dis qu’elle est dominante. Elle est dominante face à une logique de la soumission. Quand on demande à une bande de jeunes qui ont fait une bêtise, les raisons de leur attitude, ils répondent généralement : pour appartenir au groupe.

Contre le marché, il y a la parole, l'écrit qui peuvent encore y échapper, contrairement, hélas,à la musique inféodée, devenue obligatoire, imposée, totalitaire dans tous les espaces publics.L'art va redevenir rencontre.Et, espérons-le, on va se remettre à choisir vraiment la musique, à l'écouter au lieu de l'entendre, à la vivre au lieu de la subir. Et à choisir vraiment la musique qu'on aime au mieu de tous écouter en même temps les mêmes trucs d'usine en auditeurs de confection! MAis le malheureux qui, dans un collège de banlieue, aiemrait Mozart serait persécuté de la même façon que celui qui ne s'habille pas "comme il faut" en ces lieux de confomisme! Ou qui aime l'étude.

La rencontre, oui, seul espoir, la communion, la conversation contre le débat stérile et la discussion:

Les écrivains finiront par gagner leur vie sur le spectacle vivant, sur les cours, les conférences, le contact direct avec les gens.

Attali continue avec une belle "idée reçue" qui lui ressemble peu: Je suis obligé de m'inscire en faux par rapport à cette déclartion:

On a beau vanter le mérite de notre Siècle des lumières, il a tout de même un siècle de retard sur le Siècle des lumières anglais et plus d’un siècle et demi de retard sur la pratique des Lumières aux Pays-Bas.

Diderot, Condorcet vont bien plus loin et fondent certes des "sociétés ingérables" dépassant le bipartisme libéral! Et l'élevcteur chez nous est toujours confonté à un plus ou moins vri choix de société, au lieu de préférer une gestion à une autre d'un monde libéral. LA bipartisme est une dictature mentale constante! Aute foutaise, qui n'altère en rien la grandeur de la pensée d'Attali:

Aujourd’hui, cette classe créative française a un potentiel énorme, mais elle est encore trop narcissique, pas assez tournée vers le monde.

LE narcissisme actuel vient des groupes, des ordres,d es castes, des classes! On est assigné à des appartenances.Et l'art, la culture sont classés souvent come "divertissements".LE public, manipulé, ne s'y retrouve pas et dansnune société du spectacle va vers ce qui se consomme, non ce qui communique construit, nourrit, fonde ... Ainsi marginalise t-on l'art au profit de multiples groupuscules qui s'opposent tout en se posant tous comme esclaves de la marchandise. L'art seul est ouvert,mais pas aux incutes de l'existence, ni aux analphabêtes de leur propres vies, ceux qui bouffent de l'idéologie à le mode. LE vrai narcissisme, c'est,pr exemple, l'idéologie de  la "banlieue", se mirant elle-même dans son jombril dans u embourgeoisement violent de son conformisme! C'est le monde du social, tribalisé et tournant sur lui-même, les sectes écologistes, les idéologies de classe cachant celles des castes... Ce qu'offre l'art va tellement plus loin...C'est l'amur.Mais l'amour,disait Eric Fromm, dans son livre-culte, purtant, n'est pas à la portée de n'importe qui: il faut avoir réussi "l'invention de soi"! ET en pas s'auto-consomer en tant que fgment de tele ou telle idéologie ambiante! On devient ainsi son propre hypocrite (le mime qui faisait des gestes pour accompagner et illustrer ce que disait l'acteur, le "regard en-dessous" du théâtre grec! ) par des gesticulations fallacieuses... Si le "peuple" s'est détourné de l'art moderne, c'est par un manque de sens qui vient de lui-même: il n'a pas choisi, il a subi. Et c'est lui qui soutient l' "anti-art", jusqu'à ceux qui brûlent les livres, torturent les poètes sous le regarde avide des groupes devenus foules.

Et Attali conclut sur la clé de la liberté: le "gai savoir", chemin possible vers la Connaissance, celmui du goliard, du marcheur, de Rabelais, de cervantès, de Montaigne, fier cavalier,  du voyageur complet, en-dedans comme au dehors! Eh oui, on doit aider le vrai avoir général: la ménagère doit apprendre à gouverner l'Etat,le guichetier doit ppuvoir lire La Princesse de Clèves, le maçon doit pouvoir comprendre la recherche actuele en mathématiques... A cette condition seule on rallimera les lumières au lieu de faire que les gens de métiers demeurent ignorants ou en-deça en glorifiant fallacieusement le travail manuel qui a toujours été considéré comme une punition! Par qui, au fait? L'art et la culture, seuls, permettent la grande clarté profonde d'une vraie conscience de soi!

La priorité absolue pour moi est l’enseignement supérieur pour lequel il faudrait doubler le budget.

MAis "l'anti-art" va avec l'anti-intellectualisme: les deux mammalles de l'esclavage consenti, de la serviude volontaire! On se demande pourquoi ces malheureux dictateurs s'escagassent à opprimer les peuples: ces derniers y parviennent tellement bien tous seuls! Au point de les choisir!

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