Chanson de la hie.

(Allitérations qui plairont peut-être à PAtrice Houzeau).

Cœurs de pavé, craignez la hie, la demoiselle qui tape dur ! La hie d’amour à l’âme pure !  Elle tasse les cœur il faut voir comme ! s comme Judith coupa la tête mais elle ne le fit qu’ une seule fois. Tandis que la hie, elle s’acharne et réitère les guérisons d’amour flaccides  à l’occasion ! La hie d’amour mène la terre…

Dame de cœur, femme de tête, la hie se renfrogne à loisir quand un cœur lourd  s’est endurci au point de ne plus aimer guère . Paveuse de mauvaises intentions, elle dame tout, même le pion !

Ire avertie, la hie arrive ! Elle avive la vie vorace de l’amour qui va advenir ou de celui qui se croit deuil ! Elle délivre la vigilance des âmes aveugles aux passions ! La hie réveille à toute berzingue la recouvrance du désir qui sommeille en vain, de la passion qui sonotone assourdie par le  nonchaloir !

La hie violente le vivace, elle redonne vie aux cœurs ardent, elle vitupère à bon escient contre les basses routines aveugles  qui s’évertuent à grisonner chez ceux qui ne  savent  plus s’aimer. Même, elle détruit la haine coriace, elle veut nous donner du bon temps du bel amour, qualité classe ! Avanti,  Schnell, youp là ! Devant !

Pas de rogomme, cœur éraillé, il va falloir s’ouvrir à vif et se peler comme une pomme si tu conserves la peau ridée du désamour inadvertant !

Comme un bélier, qu’elle est aussi,  elle défonce les amours mortes, les fait renaître et ça fait mal et tout ce que cela comporte !

Qui n’aime pas est déjà mort, la hie le sait qui escagasse et qui tabasse à qui mieux-mieux le non-amour de basse estrace !

Quand la hie danse, gare à l’oubli, attention à l’indifférence et sur le sentier aplani que l’amour soit notre évidence !