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orlando de rudder
orlando de rudder
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11 janvier 2007

LEs vaches!

Ah ! les vaches, les cruelles meublant son désespoir de douleurs flagornantes. Quelles mornes oraisons dans ces yeux si beaux ? Quelques-unes ont trotté paresseuses, sans façon !  Les autres, vaches qui prient,  ont  ruminé. Et c’est ainsi qu’on dit le Pater à la messe. Mais voilà, c’est vivant, puisque ça redigère ! Elle plane la caillette, ivresse au quart de tour ! 

Oh ! les vaches de mon âme parfois bleues d’azur trop. La tristesse du monde flétrirait l’océan ! Restons sur terre, plancher de ruminants !  Mille moments d’hybris qui s’envole, vache imitant Pégase  aux ailes de tripaille en feuillet déployé en voilures couvre-ciel !

Oui ! Les vaches en moi, broute-menu, broute-gras, broute à broute-que-veux-tu, broute et pais, pais en route, les vaches en vrai qui campent là, dedans, qui voyagent comme on danse au fin fond de mon être. Les vaches imaginaires  aux terribles présences, aux portulans de panse sachant où s’en aller, puisqu’on demeure là, comme si les barbelés n’existaient qu’un peu moins !

Non !  Elles ne fuiront pas les vaches de mon cœur, assidues et aimantes,.Elles reviennent, elles me hantent, c’est migraine insistante, la tête près du bonnet de douleur assassine, on pense avec son ventre et ceci, à jamais !

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