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orlando de rudder
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11 janvier 2007

Sum beatus cum zieutam naturam!

LE sentiment fallacieux, et, en fait libéral, de la nature proposé par l'écologisme demeure affligeant, déprimant, bas de plafond: on retrouve el souci religieux darwino-malthusien des pouacres fondteurs.LA religiosité malsaine d'un Kellog et le relent de toutes les idéologies moches.

Aussi, en plus des promenades, de l'amitié des arbres, du clin d'oeil des vaches et des oiseaux, ils faut se défendre. Non pas e "ressourcer", comme les faux-derches de la vie, mais êtr là en pus, en mieux, en abondance de soi dans un monde à la fois tendre et cruel, la matière que d'aucuns nomment "nature". LE discours écologiste nous la confisque pour la mettre dans un coffe-fort dit "environnement" et en faire un "patimoine", un "capital"... Ce discours malsain, obsessionnel est trop pesant.Aussi faut-il aller voir plus vrai... Ce que disent ou disaient les gens qui aiment vraiment la nature...Sans calcul! Sans "indigantion vertueuse" ou "performance émotive"! Moi, jamis je ne me "déssource"! Fût-ce au coeur d'une ville! Je suis comme l'herbe, toujours assez costaud pour pousser, fût-ce en fendant le béton! Ainsi fait mon coeur pour outrepasser mes os! Je ne suis qu'un vieil arbre après tout!

Relire Vigile, Hésiode, bien sûr...Deux ou tois phrases suffisent souvent... ET quelques souvenirs du devenu très parisien Retif de la Bretonne... Colette toujours... LA nature charnue, mêmed dans le désert! LA sève grasse, forte comme un alcool chez le Zola de LA Faute de l'Abbé Mouret...  Queques pages de Loti, en basquitude braconnière... Genevoix que j'a longtemps évité... MAis aussi chez Fielding, mlmetns exquis de Tom Jones et Godwin, dans les forêts superbes... Cette nature qui vivra, qui vit, malgré les navigateurs, les obsédés de l'Apocalypse, les petits mangeurs, et autres écoogistes qui l'oinsultent en se donnant bonen conscience et en insultant aussi l'humain,le jouisseur de nature, le poète qui la dépasse ut en étant la nature comme le seul vivant qui sait la dire... Tout livre est un arbre et Buch comme Liber sigifient "bois", "écorce", sur laquelle on écrit!  La peau des chèvres ancienne fit le parchemin: Le livre n'est pas seulement végétarien, il est complet, plus que le pain et bon comme lui: Humanité! Rabelais tranquillos, bâfrant des andouillettes, entouré des fougères et du réel vivace à la tendresse cruelle! Végétal papyrus, animal parchemin: un livre en sa mémoire restera toujours fait de viande  au feu de bois, voire cuite avec des herbes, comme un steack sur le gril! Ou un Etienne Dolet... Qui dolet non rigolet! Oui, bon, ça va pas...

Quand je lisais jadis, enfant, perché, à califourchon sur une branche d'un chêne-liège amical, je comprenais la nature en lisant Paul Arène: la nature se lit aussi comme un livre et pénètre en nous de la même façon: le livre est un produit naturel et ce n'est pas un hasard si tout a été fait pour en éloigner le "peuple"... Je commençais à lire, encore essouflé, après voir lutté avec les jeunes béliers ou couru n'importe où dans un coin où, hélas, je ne parvenais plus à me perdre.

Seulement voilà,un discours abusif nous confisque la nature, celle de la force vive, de la vie, celle dont je suis enla sachant salope et merveilleuse à la fois! Mais surtout pas bienfaisante si on ne l'y aide pas.En la forçant parfois! Semer, planter, élever! Pour manger du pain blanc...

NE pas oublier le meurtre constant,moteur de la nature. Dans chaque haie, ça tue! La fouine a des dents du genre pas très commode! La martre sait être cruelle!

LEs yeux trop pleins, ici, avec ces arbres puissants, cette herbe costaud des pâtures, l'amertume du houblon sauvage au bord des routes.. La nature de mon enfance, réséda, lavande, cyprès, laurier... Tout ça dément l'écologisme et nous ramène loin, loin dans notre être même, dans notre "identité" naturelle de poète investi, habité, saturé du soleil comme de la pluie...

Quelque chose de vrai. Avec, sachons-le des oiseaux qui s'entretuent avec la joie mauvaise de toute cruauté. Et la paix intérieure d'un coucher de soleil imitant à peu pès  la carte postale qu'on vend à la maison de la presse... PAs plus fallaieuse qu'in discours écolo: Représentation.

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