Alors là, chapeau! On croirait une blague! Et pourtant...

Plutôt marrant, si ce n'était pas inquiétant!

http://www.cahiers-antispecistes.org/article.php3?id_article=147

LEs éleveurs sont des nazis! Je pense que tous devraient se grouper et faire un procès! Une telle diffamation est monstrueuse, malsaine autant que méprisante!

Avec de fortes sentences comme celle-ci:

La négation radicale de la nature au profit de la culture est une idéologie mystique qui s'ignore.

Ben voyons! Et ça:

C'est typiquement occidental de croire que la pensée maîtrise tout. Les occidentaux ne voient rien et n'entendent rien : ils parlent, ils occupent l'espace, ils dominent. Les orientaux, eux, savent qu'on comprend plus de choses dans l'observation silencieuse qu'en produisant des discours. Et ils savent qu'ils ne dominent rien, mais ce sont eux finalement qui ont trouvé l'indépendance de l'esprit dans le détachement.

Formidable! Quel talent! Encore? Voici:

Mais comment la prédation humaine serait-elle un vrai problème si la prédation animale en était un faux ? Si finalement la disparition de la prédation animale ne diminuait pas la quantité de souffrance subie par le monde animal, pourquoi la disparition de la prédation humaine changerait-elle quelque chose ? Essentiellement parce que la prédation humaine ne se pratique plus par la chasse, qui serait finalement un moindre mal à mon avis, mais par l'élevage. L'élevage, nécessairement industriel étant donnée la quantité de viande demandée par les consommateurs, est une forme d'asservissement souvent comparable à l'univers concentrationnaire nazi. Il implique entre l'humain et l'animal une relation de domination qui engendre le sadisme2. La domesticité prive d'autre part l'animal d'une bonne part de son intérêt à vivre. Les animaux domestiques ont une vie moins intense, plus terne que celle des animaux sauvages. La vie des animaux captifs ressemble à celle des humains dépressifs ou des animaux de zoo : apathiques, ils ne s'intéressent à rien. Les animaux libres, vifs et attentifs, semblent au contraire vivre leur vie intensément.

Oui: ils vivent intensément, dans la trouille, la guerre constante, la prédation.Aussi féroces que des guerriers tibétains d'autrefois (les Chinois n'ont pas fait pire: ce sont d'autres dégueulasses retournant, eux aussi, aux pratiques anciennes) ! Aussi effrayés que des paysans opprimés par des moines zen! LEs animaux de cirques, si complices avec l'homme, les chiens, les chats sont bien plus heureux que dans la nature! LA nature, pour une bête c'est l'Irak actuel pour un soldat U. S: la menace constante! t pour l'homme, c'est l'exploitation! Et les dangereuses luttes qu'il entreprend pour ne plus être animal.Et n'y parvient pas toujours puisqu'il fait encore la guerre! Tout en rêvant de paix, cette invention humaine:

La nature est rude ennemie tandis que la culture permet à l’homme d’agir avec un gain d’effort et de temps. La culture libère le corps de l’esclavage du travail, elle le dispose à la contemplation.

Umberto  Eco, Comment voyager avec un saumon. 

Notons que la contemplation d'Eco ne peut se comprendre qu'en compagnie d'autres formes de pensée! Qu'en tant que partie d'une pensée complète, complexe, en marche! Dommage que le même mot serve à l'activité restreinte autant qu'à la plénitude du bonheur d'être soi! Avec un vrai ego qui permet d'aimer-vrai! De ne plus être une bête, fonctionnaire de la trouille et de la prédation constante!

Pour voir la nature, il faut en faire partie! Comme un humain, par exemple! Qui sait le dire, voire même en POESIE! Et l'intellectualisme malingre de ces propos ratiocinants est assez drôle! Bref, tous les humains sont des nazis, ou presque, depuis le début de l'humanité! Les chasseurs sont forcément des sadiques! Bravo! C'est ça, le négationnisme et tout ce discours cherche à se donner bonne conscience, d'une façon burlesque en méprisant l'autre! Forcément ignoble, l'autre!

C'et vrai, on ne peut plus attaquer, comme avant, une race particulière: juifs quand on ne l'est pas, Arabe (otou), noir, etc... Alors aujourd'hui, la structure névrotique raciste se lance où elle peut et projette (on ne parle que de soi-même, de ce qui nous dégouterait en nous, si on le laissait parler!): "bourgeois (on est toujours le bourgeois de quelqu'un disiait mon père), "bobo", chasseurs, "intello",etc...

Seulemetn voilà...le réel est têtu! Il y a des toreros qui sont de braves types, qui ont combattu le fascisme, qui sont généreux, humanistes. Et contradictoires comme les humains! On n'y peut rien!

L'anti-humanisme est dangereux.Nous en avons là un exemple typique qui nous ramène au darwinisme à la Haeckel, au "naturalisme" des origines, aux travaux de Schoenichen, grands savants par aileurs, mais cela fait partie de la contradiction! MAis la volonté d'un rationnel mysticisant est là! Avec, bien sûr l'idée que la méditation... Comme si on ne méditait pas en Occident! Sauf qu'on pense AUSSI autrement! D'une façon complète en s'étant débarrassé de gesticulation aberrantes! Comem si les Orientaux étiaent tous aussi cons que el dalaï-lama! Come s'il n'y avait pas eun partout en Orient, des révoltes contre l'horreur des pensées traditionnelles! (Pour tomber, comme nous, parfois dans bien pire, comme en Chine,par exemple! Mais l'oppression bouddhiste était insoutenable! On aurait choisi n'importe quoi pour en sortir!)!Come si, en Orient, il n'y avait pas le contraire, AUSSI de cette pensée montée en épingle dans ce texte! Il y a eu des anarchiste japonais, des matérialistes à Shangaï, des humanistes à Bombay, t il y en a encore! La pensée est diverse et plus riche que les vieux trucs! Et je vois encore une idéologie de la pensée orientale similaire à celle d'un type qui ne jugerait l'Occident que par le Vatican! C'est beau, mais ce n'est pas tout!

Bref, on a tous les clichés confortables! Mais tant pis: L'esprit de Rabelais, de Chompel, de l'humanisme va de l'avant et l'on peut manger et tuer ce qu'on aime! Etonnant, non? Et tiens, voici une petite phrase qui va en indigner quelques-uns:

L’homme est la nature prenant conscience d’elle-même

Elisée Reclus, l’Homme et la Terre.

Reclus savait de quoi il parlait! Il est même devenu végétarien!

Et oui, il n'y a que l'homme qui puisse dire ceci. Ou son contraire.Ou autre chose!  Et, parfois même, en même temps! Il n'y a de mesure que de l'homme! Non pas qu'on le veuille, mais on ne peut pas faire autrement! Et ça, c'est pas commode! Trahir l'humain, c'est se trahir! Mon gentil chien le savait! Comme tant d'autres!

Et tout ça pour, aussi, se démarquer des écolos! Mais c'est la même pensée, avec d'autres  fioritures! Le néant devenu famine du coeur vidé par l'idéologie!

On ne fait pas l'économie de l'histoire, ni celle de la culture!

Mais le rire du Grand Pan résonne, dans la vraie nature,la forêt panique! Il envahit tout et cette bassesse insignifiant (mais par trop signifiée) esbaudit l'âme du bon vieux Rabelais! Honte!