M'être et: Va! Laid...
Une citation sur evene :
Un maître n'est pas celui qui sans cesse enseigne, mais celui qui soudain apprend.
[ Joao Guimaraes Rosa ]
Extrait de Diadorim
Mais quand est-ce, putain bordel et foutre zut, qu’ils vont la fermer les cagots cafouilleux ? Ah la pensée-slogan à la zen sans plaisir ! Ca fait bien l’apophtegme, mais ça veut dire le peu, le petit le trop moins à la mords, oui, moi-le ! Ca roucoule en conscience, c’est loukoum bien gluant ! Palsambleu, mes amis, révoltons-nous céans ! Et que telle saloperie à toute autre pareille, flatulence mentale de pensée qui sommeille, deviennent galéjade à se taper sur les cuisses en rigolant, ma fois, par libre hilarité devant le sentencieux qui, c’est vrai, nous fait chier !
La pensée molle, la pensée petite-bourgeoise ou zen, c’est pareil ! Le rien ! Un maître enseigne par définition ! Mais bon, c’et tellement juteux de faire du paradoxe, ça donne l’impression qu’on pense librement ! Tout est dans tout ? !certes !Mais réciproquement ! Ah ! les hideux tarbougnards, valets qui rient, vicelards mesquins !
Un Maître… Je pense à un ébéniste, un prof, un patron-boulanger, à un pianiste virtuose donnant des « master-class », à un chef cuisinier. IL est celui qui a patiemment appris. Qui est fier de ce qu’il fait. Qui le fait bien, avec amour. Il maîtrise d’abord son être et l’on disait « un état », pour une profession, jadis. Il est dans son action et en lui-même, l’humain. Mente manuque ! Il connaît son métier ( « avoir mestier » en français de toujours c’est « avoir coutume de »…), il jouit de son savoir et de son savoir-faire. Il apporte la beauté, la réplétion du corps ou de m’âme vie des deux à la fois, la musique nourrit comme le pain et la beauté se mange en salade et rôtis !
Et le maître transmet ! Il offre et donne ! C’est encore de l’amour. Il donne à l’apprenti ce qu’il y a de précieux. Et sa mission consiste à s’effacer progressivement jusqu’à ce que l’apprenti n’aie plus besoin de lui : il est le Pélican, il est Prométhée, il doit disparaître pour avoir donné ! Oui, c’est un père dans ce quelque part là qui est l’art d’être soi et de savoir faire ! Tout en lui doit faire que l’élève le dépasse, aille plus loin ! Il doit mourir en tendresse austère !
Bien sûr qu’il apprend sans cesse, ça va de soi ! Imaginons Stradivarius qui en serait resté là ! C’eût été un bémol que ce là là à l’air de rien de plus !
Ce genre de phrase me fit penser au contresens courant sur l’assertion de Socrate « je sais que je ne sais rien » ! Tu parles ! Quelle provoc ! En plus, la maïeutique n’est-elle pas une façon de dire à l’élève, au disciple : « Tu ignores que tu sais tout » ? Il nous a bien eus, Socrate! Que m'aille sa maille éthique en réseau raisonnant!
Le maître est talent ! Le maître doit posséder un ego costaud, capable d’offrande, afin que l’élève devienne son égal et plus si affinage de l’esprit, de la main, des techniques et des arts, des travaux et des jours !
Soyons fous, soyons nous!
Le maître doit en plus assumer sa maîtrise ! Il ne peut faillir ni déchoir t doit savoir rire de ses erreurs possibles ! Il y a du saint, là-dessous…
Aussi faut-il bannir les phrases complaisantes qui font croire au nunuche d’une vie à la con comme solution veule d’une paresse obtuse ! On sent sourdre la nauséabonde idéologie du « tout se vaut » !
Si mon père fut mon maître c’est parce qu’il m’enseigne : « Ni dieu ni maître » et c’est grande maîtrise sous le jour d’aujourd’hui, de demain et d’ailleurs comme hier !
Deviens ton propre maître, et les vaches seront bien gardées en attendant qu’on les mange avec des sauces ou non !
Il faut devenir maître afin d’offrir ! Quand on bannit le travail au profit de la besogne, du labeur, du labour, de l’ouvrage ou de l’œuvre, on peut devenir maître. C’est sans cesse qu’on devient. Et c’est pur tout donner : chef-d’œuvre et transmission ! Devenir soi, en plus et non clone de son ombre en un jour sans soleil !
Et cela doit se faire avec humilité, sans modestie (pouah ! ) avec fierté, mais sans orgueil (berck) ! Un peu de santé, diantre et foutre et tonnerre de Litovsk , souviens toi, Barbara (salut, que deviens-tu?) et tout ce ramdam là !
Ni mieux ? Ni d’être ? Dis mieux; dis : « m’être » !
Ô la vie : Miam !
Nous avons besoin de vertus plus hautes !