Un peu de sépulcral dans le délire crémeux.
Ca ne se passe pas comme ça ! Ce serait trop facile ! Je n’aime pas avancer sur le chemin sinueux. J’ai peur des avanies. De toi aussi, d’ailleurs ! Mais on ne peut pas toujours dire ce qui ne se fait pas !
J’ai abandonné une charrette de symboles. Et le petit poème, celui de par-delà. Avec sa surface lisse, il peut faire mal. Etre souvenu. Harceler en plein jour ! Raviver, si tu veux, quelques terreurs nocturnes ! Le délires les plus vaches semblent d’abord crémeux. Onctueux. Pour moi, c’est trop de gras !
J’ai vu des rêves lus de façon littérale. Ce n’est pas pareil mais ça ne perd rien : c’est trop commun, les rêves, il y en a si peu. Mais pas mal de variantes pourraient nous faire croire que non. C’est déloyal. Comme un rêve. C’est lâche, un rêve.
Il serait bon, sur le chemin sinueux, d’ajouter du sépulcral ! Dire que j’en avais plein la charrette. Sans blague : ça aplanit les sentiers ! et tous ces rêves qui marchent au pas, comme de bons petits soldats ! Voici le ranz des rêves : la montagne s’agite !
Un peu de sépulcral, oui : je me tue à te le dire ! Il n’y a que ça, vraiment pour rendre le travail plus facile. Sais-tu qu’on peut même le transformer en transitif ? Alors, tu vois ! Tu ferais mieux de m’écouter !