Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
orlando de rudder
orlando de rudder
Publicité
Archives
18 décembre 2006

Je dois de l’air !

Je dois de l’air, une petite somme non expirée. J’en avais emprunté pour compléter mon souffle, il y a déjà longtemps. Un huissier est venu me le demander. Donc, en tant que fruit des circonstance, j’ai dit « je ne peux pas ». Une crampe à mi-dos s’est mise à me tenir. Je n’étais vêtu que d’un slip et d’un sac : ça ne suffisait pas pour être au monde en vrai. Une plage, ce n’est pas le  monde. Voilà ce que j’ai à dire !

Un chat plus loin jouait avec une souris qu’il ne tuait évidemment pas. Je me souviens, qu’à Badajoz, les chats dégoûtaient une famille du crû. C’étaient des torero : ils détestaient la cruauté, de ce fait et pour ça. Alors, il est vrai que les chats sont plutôt pire qu’eux-mêmes. Mais ce ne sont pas eux qui m’ont prêté de l’air !  Mais un prêtre. Déjà mort !

J’avais l’air fin, avec mon slip et mon sac, sur la plage. Et cette personne en forme d’huissier ressemblait à un chat précieux, odieux. Cette ressemblance fonda mon droit à le tuer illico : ce qui se ressemble s’assemble et je ne veux pas devenir souris !  Comme un vrai matador je l’ai tué tranquille : ma femme avait posé toutes les banderilles. Une par une, méthodiquement. Ce qui monte que nous sommes plus humains que les chats !

Je sais : il n’est pas bon que ce soient toujours les hommes qui dominent. J’aurais bien laissé ma femme porter l’estocade, mais elle n’aime pas cette épée là. Elle n’est pourtant pas lourde. Mais trop brillante, dit-elle.  C’est une femme mesurée aimant l’élégance sobre.

Du coup, nous avons volé tout son air à l’huissier. Et nous l’avons donné en pâture aux chats. Car on élève des chats, ça nous permet d’être fiers de n’être pas comme eux ! Enfin, ils sont cruels et ont mangé tout l’homme. Sans huile ni beurre, ni rien. Ils sont vraiment trop bêtes, les chats. En attendant, ma femme et moi, nous avons gagné beaucoup d’air à revendre. Toute richesse vaut le coup : on peut nourrir des chats et se foutre de leur gueule ! « Un greffier, un huissier, c’est du pareil au même, » à déclaré ma femme qui ne manque pas d’esprit parce qu’elle est humaine, je ne vous dis que ça !

Publicité
Publicité
Commentaires
O
IL y a un chien dans ma mémoire.Un chien que j'aimais. Je n'en parle presque jamais. Il a suffit d'une automobile...<br /> LEs chats? IL y en a toujous eu autour de moi. Et, dès que je m'installe mieux,,il y en aura encore: pour l'instant, je n'infligerai pas mon provisoire...<br /> JE ne suis pas un zamidézanimo! Mais d'un être en particulier, parce que c'est lui, parce que c'est moi. Comme je ne suis pas un ami de tous els humains. C'est intime, précieux, personnel... secret, souvent.
M
Schrödinger.
M
Comment ils s'appellent vos chats ? <br /> Le mien, comme je lui suppose une espérance de vie limitée, je l'ai baptisé Schödinger. Du coup, il fait pas chier, il sait ce que c'est qu'un sursis.
A
"ma femme avait posé toutes les banderilles. Une par une, méthodiquement." : n'y aurait -il pas "là-dessous" un fantasme de hérisson+++?!?:)<br /> rien n'est plus hérissant qu'un huissier bien portant comme hussard sur le toit qui se présente chez vous pour vous siffler le peu de souffle qui vous reste et ne soit pas pas traîter avec l'élégance de l'a-reine! Ole!
Publicité