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orlando de rudder
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9 décembre 2006

MAroilles, goûts et dégoûts!

Etrange texte sur le site:

http://www.chefsimon.com/tartmaro.htm

Voici un cuisinier qui n'aime pas le Maroilles et qui donne une recette de tarte au maroilles. Cela donne à penser. Lisons d'abord un extrait du commentaire de la recette: 

Pour ce fromage, comme tous les fromages d'ailleurs, mon ying, comme mon yang m'interdisent même de les approcher. Mais aujourd'hui, j'ai voulu transcender cette crainte ultime en manipulant la quintessence de ce que je déteste par dessus tout dans l'invention humaine en matière alimentaire: The Maroilles ! Il sent, il colle, il suinte, il s'accroche, il s'incruste.. c'est le cauchemar ! Je le dis haut et fort: Le Maroilles qui à lui seul est le représentant de tous les fromages que l'on nomme pudiquement des fromages de caractère...est une ignominie , et les visiteurs du site sauront comme moi traduire de manière olfactive ce que je ne veux pas écrire sur ces pages mondialement lues ! Sabine, me pardonnera de cette longue introduction et vous aussi. Travailler le Maroilles fut une épreuve difficile ce fut comme d'entrer dans une piscine d'eau glacée et de se forcer de rejoindre l'autre bord. Lorsque le point de non-retour est atteint il est inutile de tenter de rebrousser chemin.

Passons sur la mention incongrue de l’idéologie simpliste et dualiste du yin et du yang : ellle a fait ses preuves funestes ! Mais continuons, plus loin, voici la conclusion: 

Surprenant en effet les effluves de peste de ce fromage sont atténuées lors de la cuisson , cependant cette experience volontaire restera a jamais gravée dans ma culinaresque mémoire.
J'avais jusqu'à présent du subir les assauts odorifiques des restaurants proposant cette ignoble préparation à la clientèle innocente. J'ai du par le passé me plier moi-même aux exigences sadiques de quelques patrons peu scrupuleux à réaliser ces tartes issues de cerveaux malades et corrompus.
Par affection pour notre site et la curiosité de tous je me serais plié à l'exercice avec pragmatisme et courage.

De cela , fier, je suis !

Les goûts et les dégoûts viennent de notre histoire. LA plupart ne sont pas "objectifs" mais se rapporte à un souvenir, à une personne. Devenir adulte c'est aussi surmonter ses dégoûts infantiles, culinaires et autres. C'est faire la paix avec certains souvenirs, certaines personnes, même mortes. Je suis content qu'un seul verbe, en français, désigne l'amour des humain et l'attirance vers les aliments, entre autres: "aimer". Ce n'est pas el cas dans toutes les langues. Encore qu'il puisse y avoir, comme en anglais l verbe " to love" au lieu de "to like" pour parler de nourriture! MAis c'est par emphase, rhétorique, insistance, amplification... 

De plus, dans le métier de cuisinier, il importe encore plus de se délivrer de ses dégoûts. D'apprendre à aimer, dans la limite culturelle et raisonnable qui est nôtre! Et puis d'aller plus loin! Dire qu'il y a encore des gens qui sont fiers de "ne pas aimer" ceci ou cela! Certains s'en vantent!  Et c’est la source de bien des ostracismes ! Chez l’auteur de ce commentaire, n’exagérons rien : ce cuisinier plaisante, mais tout de même ! Ceux qui ne partagent pas ses dégoûts sont   stigmatisés : « cerveaux malades et corrompus », ce sont de « sales autres » ! Bien sûr ce n’est guère sérieux… Et pourtant ! Eh oui : se dégager du handicap lourd des dégoûts d’enfance est aussi un cheminement vers la tolérance autant que vers la connaissance de soi ! Apprendre à aimer ce qu’on aimait pas permet d’apprendre à aimer ceux qu’on n’aime pas ! Car le goût est lié au souvenir, ce que Proust nous a montré magistralement. Tandis que les révoltes immatures se fondent sur le goût, ou encore l’habillement : des projections déclarant que ceux qui aiment tel aliment, qui se vêtent de telle façon ne sont pas acceptables. C’est le commencement de bien des problèmes actuels puisque tout, aujourd’hui, se fonde sur la nourriture et la mode ! Et c’est ainsi que l’éducation du goût peut conduire à combattre les ostracisme, voire même le racisme : C’est une école de tolérance.  Et de liberté ! Le conformisme de groupe du goût et du vêtement sont très important dans la crise actuelle de la jeunesse Et le laisser-aller parental et social en cette matière encourage voire promeut les discriminations !

Quiconque a travaillé sur ses goûts et dégoûts connaît les bienfaits de cet effort finalement minime. Il sait à QUI est lié tel aliment, et de quoi il retourne. Et il a étendu ses possibilités d’émotions gustatives, de plaisir, renforcé ses aptitudes à la possibilité du bonheur ! Ce pourrait même devenir une thérapie, ce que suggèrent les auteurs dans La Guérison des Dalton BD dans laquelle un psychiatre amusant côtoie Lucky Luke et « guérit » un homme que le gras dégoûtait ! Ce n'est pas sans importance, à notre époque durant laquelle la lipophobie "va de soi" d'une façon inquiétante et anorexigène (ceci a commencé, grosso modo, au moment de la Libération! Tiens, tiens...).

Cette BD serait un bon support pédagogique pour faire réfléchir des élèves sur leur propre pratique !

Et aussi pour mieux comprendre les problèmes actuels de régimes , de macrobiotisme et autres coquecigrues gravissimes, les pratiques déviantes adornée d'une mystique généralement destructrice, la mode de "l'allégé", les anorexies mais aussi les folies "bio", etc... Car il n'y a là qu'idéologie et reconstruction des souvenirs, le tout rationalisé par une théorie souvent inquiétante, pholosophiquement, politiquement, moralement et personnellement!

Demain, je publierai à nouveau un autre texte, déjà paru, sur les goûts et les dégoûts !

Voici, en tout cs des éléments nécesaire à "l'identité", à une "invention de soi" efficace et plus sereine!

Car, ne nous y trompons pas: cette tournure d'esprit amène à tous els abus, pour peu qu'on lui laisse libre cours! C'est la même chose que les propos insensés qu'on trouve sur: http://vegantekno.free.fr/editos2005.html#0905!

Là où il est dit que les non-végétariens sont forcément machistes, capitalistes,e tc, avec une allusion aux camps de concentration (?)! La projection est à son comble. Nous sommes dans le symptôme! Car sur les sites de dialogue végétariens, les "viandistes", comme les chasseurs ou les aficionados sont assimilé fréquemment aux nazis! Avec hargne haineuse! C'est le mécnisme même du racisme: l'amalgame, la projection! Il n'est pas possible d'imaginer un torero résistant, un non-végétarien héroïque, un chasseur généreux! Alors qu'il y en a tant! Plus que de végétariens, semble t-il, d'après leurs déclarations! Encore de mauvaises "invention de soi" chez ces gens si sûrs d'être "bons". L'autre honni est "en dehors de l'humanité"! ou "pervers", "inhumain", "dénaturé", "hors nature", "beauf", "bobo", "bourgeois"... Entre autres expressions qui rappellent de mauvais souvenirs et qu'on trouve chez les anti-chasse, les écologistes, les anti-corrida, voire les fumeurs... Ce qui ne jusifie pas les postions de ces derniers mais montre que les luttes "bien pensantes" et à la mode ont d'autres enjeux qu'on veut nous le faire croire! L'analyse du discours est là, implacable! On se fabrique son ennemi à sa mesure... Ensuite, il devient "naturel" de le haïr! LA preuve,il est ce qu'on dit qu'il est! Et nous sommes dans le vrai! Forcément!

C'est aussi la tournure d'esprit d'Aurelnavvy, le "locdu de Saint Palais" qui, parce que je combats els religions, répète que je fais le jeu des terroristes islamistes et m'assimile aux "rouges bruns"(?) tout en voulant à tout pris que je sois relié pour cela à Houellebecq (?) ou a Soral! On ne voit pas pourquoi! C'est la tournure d'esprit des marie "lance-flammes" et des Stella Vidal! Et l'une des causes principal de leur échec vital quasiment autoproclamé! CAr, évidemment, on se plaint! Hi! hi!

Cette impossibilité de "penser l'autre" en dehors d'un regard négatif et malveillent , ou comme un "anti-soi" est devenu fort à la mode.Il sature les discours "bien pensants" dans leurs pires dérives idéologiques, dévoyant des causes justes au départ! Cela va du féminisme "fausse route" à l'écologisme. Base du racisme et de tous les ostracisme cet état d'esprit, mêlé d'attitude, procède des mêmes structures que les répulsion alimentaires et que les discriminations vestimentaires. Il s'agit d'exclure! Par manque de soi-même! Par déficit d'ego (un peu comme dans le zen qui prône cette attitude.Mais c'est encore ine autre histoire.  Grave)

Il y est dit que les non-voégétariens sotn sexistes et capuiatalises,

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