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orlando de rudder
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6 décembre 2006

Nature Humaine!

De ci, de là, avec la montée du racisme, de l'économisme, du fascisme, de la philogynie pseudoféministe "fausse route" et de mauvais "genre", des régimes alimentaires aberrants, de l'écologisme grassement triomphant faisant même penser els pauvres comme des boigeois redondants, , on reparle de "nature humaine" dans le sens inexistant. Dans le sens complaisant. Dans le sens totalitaire...

CAr il ne s'agit pas de définir ce qui biologiquement différencierait l'homme de l'animal, des signes ( car cela va aussi avec l'idée que l'homme est un animal, ce qui est vrai, mais, justement..)... Non, il s'agit de justifier une certaine vision ontologique, morale, philosophique de l'homme.Celel qui ne "marche pas".Celle qui a tué. Celle qui tue. Celle qui tuera. ET, comme par hasard, c'est une idée qui "va de soi", voire de "bon sens"... Un "évidence"... Comme "les hommes politiques sont tous pourris" (la projection suprême de celui qui ne parle que de soi!) et tutti quanti...

Ou toutes les autres idées reçues bien grasses, bien moches, ça ressort avec acuité chez ceux qui ont besoin d'angoisse! LA bonne écologie trouillarde, les gens qui ont besoin de se grouper pour nous obliger à croire qu'ils aiment les animaux, à nous, qui les aimons en silence, tranquille, en calme et en profondeur dans un rapport à chaque fois unique... Sans exhibitionnisme ni "performance émotive"...

LA "nature humaine" est aussi l'une des sources de ces auto-proclamations rassurantes permettant de s'ignorer soi-même, de ne rien comprendre aux autres, et de ce sentir supérieur à tous ces salopards que n'obsqède pas l'idée de fin du monde et qui en mangent pas comme nous, par exemple du bio, du machin punitif par devoir!

Nature humaine!  (biologique, oui) ! LA stupidité de cette expression parle, hurle... Ca pue la mort! Il faut se décrasser, se désintoxiquer! Avoir le courage de penser autrement, vraiment, pas "bien penser" pour "se faire bien voir" des "gens biens"...

Il faudrait même le contraire, parfois et rfuser les idées reçues! Les OPINIONS! (Tiens.. relire Bachelard! C'et le moment! Ca décoiffe!) ! REFUSER DE CROIRE, EXIGeR DE SAVOIR. Et voici une phrase qui me plaît bien:

Si, ayant émis une opinion, je ne reçois pas un coup de poing sur la gueule dans la seconde qui suit, c'est que cette opinion est un truisme.

Pierre Barbaud, cité par Robert Beauvais in Vallette et Burnam, Vrai ou faux, encyclopédie  des idées reçues.

Qui se souvient de Barbaud?  LA vraie pensée.Inacceptable pour les "bien pensants" de la "nature humaine" qui en demeurent à "l'opinion". "Moi, je crois que" ... terrible phrase, équivalente à "je ne veux pas le savoir", cette phrase d'adjudant! ET Camille Laurens a bien raison de dire que le contraire de l'amour n'est pas "je te hais", mais "je ne veux pas le savoir"... ET "je crois que" n'en est qu'une déclnaison!

Vivement un monde où les gens auont tort! ILs ont tous raison! TOUJOURS! Il y a tant "d'évidences"! ET puis, ils ont raison parce ce qu'ils disent est généralement "prouvé scientifiquement"... Et participe évidemment de "la fin des idéologies"... Glooubiboulga dangereux! Ecourant, glucosé à l'excès, sirupeux, méprisant...

Nature humaine, j't'en foutrais!

Soyons surnaturels!

Pourtant ça ne demande pas une culture immense, de remettre au moins en question cette ânerie! IL suffit d'écouter le grand philosophe pré-bachelardien Winnie l'Ourson: "pense, pense, pense"... Au lieu de suivre!

Au fait: Winie l'OPurson est une oeuvre de Milne, dénaturée d'une façon charmante, mais abusive par Disney, comme le Bambi du grand Félix Salten (ami de Freud, de Zweig, de Schnitzler) et Pinocchio, ce concentré d'inquiétude édulcoré par les yankees... Ah, quand la littérature (le cinéma, etc...) enfantine était vraie, inquiétante, formatrice... On se foutait moins de la gueule du monde! Ca va avec une "certaine conception" de la "nature humaine"...

Petite citation pour finir. D'un connaisseur:

Certains livres pour les gosses dégoulinent de condescendance et présentent une vision de l’enfant à mi-chemin entre le chimpanzé et l’andouille.

Art Spiegelman « Le conte musclé avec Art », Publisher’s weekly. Repris par Courrier International, 30 nov-6 déc. 2000.

Eh oui: ces livres à fort succès vont avec la bien pensance de veau pas cuit qui règne sans partage! Le marché ds idéologies est florissant!

Résistance!

Nom d'un sac en plastique! Ces oidéologies sont les VRAIES pollutions!  Le nanan morose des bien pensants (la nature aura leur peau)!

Comment ose t-on nous bassiner avec des machins écolos quand on en est encore là?  Ah, ça, ils croient! C'est "prouvé scientifiquement"!

Le totalitarisme a de beaux jours devant lui!

Nous avons besoin de vertus plus haute!

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