Diem vixi!

J'ai acheté deux gros haengs tout brillants, jolis tout plein. J'ai levé les filets. Gardé les arêtes, la tête pour la soupe et les laitance pour une petite omelette sympa. J'ai tapissés d'oignon mandolinés un fond de terrine.Puis je lui ai collé des légumes (en fait des légumes à potage surgelés achetés faute d'autre magasin ouvert, mais bons! ) sur ls oignons,paf! J'ai déposé mes jolis filets. J'ai fait chauffer du vinagre neutre (surtout!) avec deux ou trois baies de genièvre, un peu de céleri (de l'ache en fait), de l'ail  (pas trop pour les harengs), le tout avec un vague soupçon de sucre.Et j'ai balancé sauvagement le vinaigre bouillant sur les harengs, toujours aussi métalliques. LE tout en piussant de grands cris de sauvage hilare et satisfait (c'est pas vrai). Je vais laisser mariner à couvert durant trois jours.

J'ai préparé un bouillon avec les arêtes et les têtes des harengs. J'ai filtré, puis, avec de la tomate, des poivrons, de l'ail (plein cette fois), des oignons, des bouts de poivrons verts et rouges, de courgette, des machins... J'y ai plongé des langues d'oiseaux (des pâtes, qu'alliez vous croire, des pâtes en forme de gros grains de ris ou "puntalete" . Parfois, je préfère les perles du Japon... ou les vermisseaux, vemicelles) ce qui a lié le tout que j'ai dégusté avec de vagues crevettes surgelmées parce que c'est rigolo,  du basilic haché et un trait d'huile d'olive à conserves pimenté brutalement, non mais.

J'ai vécu. ET cette cuisine "nord-sud" me permet d'attendre avec une impatience amusée, tendre, mes harengs marinés à la chair onctueuse et à l'assisonnemetn qui fait délicieusement frissonner!