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orlando de rudder
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23 novembre 2006

Blanc de cheval

Il faut s’y prendre comme  pour lessiver une bête : sa propre vie ! Il faut y appliquer toute sa force. Manger des fortifiants ! Emmagasiner de l’ énergie. Se raidir la nuque. Vachement. Mais le quotidien vaque :

- Tiens, Josette, voilà du silence : c’est du rab regratté chez le marchand friqué !

Il y a du cœur, en soi, en dedans ! Alors, on fige l’univers dans l’instant, tout de suite. Et ça cogne encore plus. Et l’autre, là, qui pense :

- le silence c’est pareil que du blanc de cheval !

On est là. Avec la  nuque qui devient comme du marbre brûlant, ça va bouillir et fondre comme une bougie de restaurant italien pour affligeants touristes, une bougie figée dans une bouteille  empaillée du dehors tandis que le patron est naturalisé. Et l’autre continue :

-         Le blanc de cheval, il n’y a rien de mieux pour les frites… Bien mieux que’ l’huile, en tout cas…

Pour lessiver une bête il faut de la douceur, mais sans mollesse ! Et puis de l’alcalin en paillettes ou en poudre. Il faut s ‘y prendre tôt sans ménager la soude. Mais n’en parlons pas trop ! Il y en aurait pour des heures. Ca cause tellement trop ! Déjà que l’autre continue :

- Et le silence, c’est l’instar du blanc de cheval : ça nous frit bien la vie quand on n’a rien à dire !

Mais la vie, justement, c’est plutôt non pareil ! Alors laissons la soude et voyons si le vin…

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