Poiesis, action de faire!
Poetik gladiator nous rappelle que n'importe quoi n'est pas poésie. Que toute émotion du grandiose à la con n'est pas poésie. Que ce qui est veule et gnagnan n'est pas poésie. Que la chansonnette, même talentueuse, n'est pas poésie.
LA poésie est volonté. Une force terrible: une culture. Son étymologie même le monte c'est "l'action de faire", la création, et poiesis est de la même racine que "pouvoir".Aussi des FORMES poétiques ot été détournées pour servir certains pouvoirs tandis que bien des princes sont poètes (à commencr par le premier ds troubadours, le supebe Guillaume IX d'Aquitaine, le "Prince d'Aquitaine" lui même au soleil noir de mélancolie)...
LA poésie est une prise de pouvoir, certes. Elle est la conscience humaine s'arrachant au statut animal et découvrant "aute chose". Dans l'action de faire, l'action d'aimer qui suscite la haine animale des totalitaires vrais, ceux qui n'ont pas achevé le processus d'hominisation cher à Michel Serres...
La poésie n'est jamais passive et, contrairement à la légende planplan, un poète, ça ne rêve pas nunuche: ça bosse. Et ça vit mieux. Ca marche comme Rimbaud, ça baise comme Gautier, Hugo, ça se bat comme Vigny, Musset,Saint Amand... C'est l'énergie! Parfois la révolte! Un coeur, faut que ça cogne...
Et même les pires, les poètes au service du pouvoir ont un "quelque chose" en plus qui les rend dangereux. On brûle les livres (que souvent personne ne lisait) avant de tuer les gens, les oeuvres des artistes avant de massacrer les hommes. Et encore: le peuple devenant foule, trahissant l'hominisation pour l'animalité finit toujours pas rejoindre les persécuteurs. Contre les "dégénérés," les "dénaturés", car l'artiste, alors, est considéré comme contre-nature: nous sommes dans l'écologisme tel qu'il continue de devenir lui-même... Ah! L'idée de nature-système! Enfin, le Grand Pan bande encore! Et la nature ne séveille et ne montre sa beauté que par le regard de l'homme. Lui seul la dit, lui seul la sait, peut céléber ou vilipender! Action de faire: poésie!Il y faut science et patience, savoir-faire et savoir-dire. Energie.
MAis la poésie, merde, c'est chiant, disent les gens qui, de toute façon, se font chier. C'est fait pour ça! Pour faire choier les inattentif, pur combattre l'inadvertance.L'amour, la construction, l'action, ça "prend la tête", ça "prend le coeur" et ça ne peut pas plaire à ceux qui osent s'ennuyer! Celui qui s'ennuie trahit toujours. Se trahit d'abord. A moins qu'il n'en fasse un poème. Mais alors, il ne s'ennuie plus.Et pose un acte grave!
La poésie comme la musique, sa soeur, la cuisine, sa cousine, est élaboration, technique dépassé, grammaire, écorchement, érudition (hé oui, de Villon à Rimbaud, de MAllarmé à MArot, d'Hugo à VAléry, les poètes sont toujours érudits, et même "intellectuels", tout ce que haïssent les pouacres paresseux! Il n'y a pas de poésie "naïve"! Le poète est d'abord roué et sa naïveté est travaillée comme il le faut! )désir, équarissage, ferveur, arrigance, fièvre, humilité, harmonie qui frappe sec, viloence, fromare ET dessert, gas-double, myosotis, glaïeul à la con, nougat, technique de mémoire, pratique raisonnée de la sérendipité, foutraquerie... Jamais travail, toujours besogne, ouvrage, oeuvre... Et c'est l'utilité primordiale. C'est l'indispensable: nul peuple ne peut s'en passer! Parfois même en se servant d'ersatz, comme la chanson ou les paroles guerrières de la musique militaire: c'est con, mais c'est déjà une recherche de poésie! Seulement, quand on en est là, on vit moins que les autres! On se fait vraiment chier... Et tout recommence! Tout ça parce quon ne "comprend" pas!
Ca s'accouche pas, ça s'engendre en créant et ça balance son poing-virgule dans la gueule des inadvertances maussades des anti-vie!
L'homme est seul capable de poésie. L'action. Haute vertu, exigence! Allez donc voir le blog insurrection poétique, ça décoiffe!
Honneur et gloire au salsifis frit!
/https%3A%2F%2Fassets.over-blog.com%2Ft%2Fcedistic%2Fcamera.png)